| Recherche avancée | Recherche tout champ | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
4558 résultats trouvés
|
| Titre : | Répétition de la musique du 195e, scène comique |
| Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) |
| Genre : | Scène descriptive |
| Fichier audio : | |
| Support d'enregistrement : | Cylindre |
| Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
| Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
| Marque de fabrique, label : | Phrynis |
| Numéro de catalogue : | 10279 |
| Couleur de la pâte : | noir moulé |
| État : | fêlé |
| Vitesse (tours/minute) : | 144 |
| Matériel employé au transfert : | Archéophone |
| Date du transfert : | 06-12-1998 |
| Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Coll. Maison de la radio, musée. Sautes de passages et rayures. Voir "Le colonel du 603e à la répétition" pour un contenu similaire. |
| Texte du contenu : | Répétition de la musique du 195ème
Allons, mes enfants, nous allons répéter l'ouverture du Trouvère de la Dame blanche au domino noir. Tâchez d' jouer correctement attendu que le colonel n'a pas été satisfait de notre dernier concert, il paraît que son amie, la baronne de Gronichon s'est plainte d'avoir eu le tympan crevé par la flûte. Attention, un, deux, trois ! &&& - Crénom ! qu'est-ce encor que ça ? quelle sale musique ! chef, fourrez-moi huit jours à ces gaillards-là. - Auxquels, mon colonel ? - C'est à vous de l' savoir. Sont soixante-dix et j'en ai bien entendu trente qui n' jouaient pas. - Mais, mon colonel, ils comptent les m'sures. - Comment ça ? sont pas ici pour compter, sont ici pour jouer, la comptabilité, ça r'garde les sergents-majors et puis j'en vois qui sont absents, pourquoi ? - Permissionnaires, mon colonel - Tricoteurs, vous voulez dire. Pour le moment, j' vous donne la permission de m' faire entendre votre petite machinette. Allez-y ! - Un, deux, trois ! &&& - Arrêtez, nom de Dieu ! au temps pour le chef ! a-t-on jamais entendu compter un, deux, trois pour se mettre en marche ? on dit : Une deux, gauche, droite ! allez ! - Une, deux, gauche ! &&& - Arrêtez ! en voilà assez ! d'abord, j' vois ici des choses qui sont pas logiques : le gros là-bas qui joue du p'tit machin tandisse que le p'tit maigriot joue du gros chose, faites-moi permuter ces deux hommes. - Impossible, mon colonel, le gros ne sait jouer que d' la clarinette. - Ah ? approchez, mon garçon, soufflez dans votre tuyau &&& Pas beau, c' mirliton-là, non ? m'étonne pas qu' madame de Gronichon ait eu l' système crevé par votre outil. Et vous là-bas, la pompe aspirante et r'foulante, comment vous app'lez ça ? - Des trombones, mon colonel. - Trombonez-moi quelque chose. &&& - Moi, je n' trouve pas les troncs si bonnes que ça. Un autre… vous, là-bas, qu'est-c' que c'est ? - Un piston, mon colonel. - Pistonnez-moi un peu pour voir. &&& Cette harmonie n'est pas imitative, j'ai déjà entendu le piston dans une machine à vapeur et ça n' fait pas c' bruit-là. D'abord j'aime pas l' piston, chacun doit arriver par son mérite. Et toi là-bas, la grosse caisse… &&& À la bonne heure ! celui-là n' fait pas d' fausses notes. Maint'nant, faites-les jouer ensemble. &&& Y en a pas un qui joue ensemble ! c'est dégoûtant ! d'abord ils font trop d' bruit. - Je vais les faire jouer piano, mon colonel. - Un piano dans un régiment ? nom de Dieu, chef ! vous prendrez les arrêts huit jours pour vous apprendre à faire de mauvaises plaisant'ries. En voilà assez ! vous allez commencer par finir et ce soir tout l' monde couch'ra à la boîte. En attendant, continuez à travailler. Bonjour ! &&& |
| Recherche avancée | Recherche tout champ | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
