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Title :Histoire d'un crime
Composers and/or lyricists :Galipaux, Félix
Performers :Flandre, Georges Louis
Content type :Monologue comique
Audio file :
Images :Photo
Recording medium :Disque
Format :27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Recording location :Paris, France
Manufacturer, label :Aérophone
Catalogue number :1027
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Condition :Exc++
Speed (rpm) :74
Tools used for data transfer :Stanton 150, pointe 1,5ET sur Shure M44G, Elberg MD13 : courbe Westrex, Cedar X, declick, decrackle
Transfer date :2022-12-10
Comments :Texte du contenu ci-dessous.
Text or lyrics :Histoire d'un crime


le texte original - Paroles : Félix Galipaux - Éditeur : Albin Michel, Paris [s.d.]


Sur le sommet d'un roc, solitaire et sauvage,
Dominant les clameurs de l'océan plaintif
Estelle est assise ; et, les yeux au rivage,
Songeait au beau jeune homme, élégant mais craintif,
Qu'elle aperçut hier, sous les bois d'aubépine,
Gravissant le sentier qui mène à la colline
(Violent soupir)
{Au public et d'un ton très simple :}
Les jeunes filles de la société qui, assises sur un roc, ont songé au beau jeune homme qu'elles avaient rencontré la veille dans un sentier fleuri, doivent constater que ce soupir est admirablement imité.

{Reprenant le ton lyrique :}
Elle rêvait tout haut, sans que rien l'interrompe :
"Quel plaisir de marcher près de lui tendrement
Le soir, dans la forêt, il jouera de la trompe !
Car il souffle du cor très agréablement.
Et même, je le veux, je serai son élève !
Nous ferons des duos ! Je sonnerai du cor !..."
- Soudain, elle frémit ! "Lui, dit-elle à voix brève ;
C'est lui, mon bien-aimé, lui, mon tendre Agénor !" -
- Il paraît. - Il la voit - accourt, puis, à l'oreille
Lui déclare une flamme à nulle autre pareille.
(Ah ! passionné.)
{Même jeu que plus haut :}
Les jeunes gens de la société qui ont déclaré leur flamme à une jeune fille assise sur un roc, doivent constater que ce ah ! est admirablement imité.

{Même jeu :}
Mais hélas ! tout à coup, cruelle destinée,
Par un autre chemin, arrive en même temps
Un prétendant jaloux, à la mine avinée,
Dont le cœur pour Estelle est d'amour palpitant.
- Il voit les amoureux ; - frémissant de colère,
Il s'élance sur eux, pour tuer son rival...
Agénor l'aperçoit ! - Bondissant en arrière,
Il brandit en sa main, comme une Durandal,
Son eustache, et le plonge au plus profond du cœur
Du traître qui pousse un profond râle : Ah !... et meurt.
(Râle)
{Même jeu : }
Les personnes de la société qui ont assassiné quelqu'un doivent se rendre compte de la fidélité avec laquelle je viens de rendre le râle d'un assassin qui expire.

{Même jeu :}
Le lendemain matin, sous les traits des gendarmes,
Dame Justice vint arrêter l'assassin,
Arracha l'amoureux des bras d'Estelle en larmes,
Et le mit en prison, comme un simple coquin.
(Crac ! - Bruit d'une serrure)
Les personnes de la société qui ont été enfermées à Fresnes doivent constater que c'est bien là le bruit d'une serrure que ferme le geôlier.

Après cinq ans, trois mois de prison préventive,
Par messieurs les jurés il se vit condamné
À la peine de mort ! Cruelle perspective !
- Il signa son recours, le pauvre infortuné !
Monsieur le Président, craignant qu'il ne trépasse,
Dit : "Qu'on lâche Agénor ! Je lui donne sa grâce."
(Soupir de satisfaction)
Les personnes de la société qui ont été condamnées à mort puis graciées par M. le Président de la République doivent avoir poussé un soupir analogue.


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