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Titre :Faust ; salut ô mon dernier matin
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Gounod, Charles
Interprète(s) :Belza
Genre :Opéra
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :17 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Londres, Angleterre
Marque de fabrique, label :Berliners' Gramophone
Numéro de catalogue :32327
Numéro de matrice :1033
Date de l'enregistrement :1899-01-24
Instruments :piano acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :69,8
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe Columbia, passe-bas 6kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :21-02-2011
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :ACTE I


SCÈNE et CHOEURS

FAUST, CHOEURS

C'est la nuit, Faust est seul, assis à une table couverte de livres et de parchemins, devant lui un livre ouvert. La lampe est sur le point de s'éteindre

FAUST

Rien !...
En vain j'interroge, en mon ardente veille,
La nature et la Créateur ;
Pas une voix ne glisse à mon oreille
Un mot consolateur !
J'ai langui, triste et solitaire,
Sans pouvoir briser le lien
Qui m'attache encore à la terre !
Je ne vois rien ! je ne sais rien ! rien ! rien !

Il ferme le livre et se lève ; le jour commence à se lever

Le ciel pâlit ; devant l'aube nouvelle
La sombre nuit s'évanouit !...
Encore un jour ! encore un jour qui luit !...
O mort ! quand viendras-tu
M'abriter sous ton aile ?
Eh bien ! puisque la mort me fuit
Pourquoi n'irais-je pas vers elle ?

(Il verse le contenu d'un flacon dans une coupe)

Salut ! O mon dernier matin !
Salut ! O mon dernier matin !
J'arrive sans terreur
Au terme du voyage
Et je suis, avec ce breuvage
Le seul maître de mon destin !
Je suis, avec ce breuvage
Le seul maître de mon destin !

(Comme il porte la coupe à ses lèvres, des voix de femmes lui parviennent de l'extérieur)

CHOEUR

Ah ! Paresseuse fille
Qui sommeille encor !
Déjà le jour brille
Sous son manteau d'or
Déjà l'oiseau chante
Ses folles chansons ;
L'aube caressante
Sourit aux moissons ;
Le ruisseau murmure
La fleur s'ouvre au jour,
Toute la nature
S'éveille à l'amour !

FAUST

Vains échos de la joie humaine,
Passez, passez votre chemin !
Passez, passez.
O coupe des aïeux, qui tant de fois fus pleine,
Pourquoi trembles-tu dans ma main ?
Pourquoi trembles-tu dans ma main ?

(L'on entend de l'extérieur des voix d'hommes allant aux champs)

CHOEUR

Aux champs l'aurore nous rappelle
On voit à peine l'hirondelle,
Qui vole et plonge d'un coup d'aile,
Dans la profondeur du ciel bleu !
Le temps est beau ! la terre est belle !
Aux champs l'aurore nous rappelle,
Le temps est beau, la terre belle,
Béni soit Dieu ! Béni soit Dieu !
Béni soit Dieu !

FAUST

Dieu ! Dieu ! Dieu !

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