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Titre :Les Boeufs
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Dupont, Pierre
Interprète(s) :Aumonier, Paul
Genre :Mélodie de concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :17 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Berliners' Gramophone
Numéro de catalogue :32996x
Numéro de matrice :3624-II-2
Date de l'enregistrement :1901
Instruments :piano acc.
État :Exc
Vitesse (tours/minute) :81,3
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :20-02-2011
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Les boeufs
Paroles et musique : Pierre Dupont (1845)

J'ai deux grands boeufs dans mon étable,
Deux grands boeufs blancs marqués de roux ;
La charrue est en bois d'érable,
L'aiguillon, en branche de houx.
C'est par leurs soins qu'on voit la plaine
Verte l'hiver, jaune l'été ;
Ils gagnent dans une semaine
Plus d'argent qu'il n'en ont coûté.

S'il me fallait les vendre,
J'aimerais mieux me pendre,
J'aime Jeanne, ma femme :
Eh bien ! J'aimerais mieux
La voir mourir, que voir mourir mes boeufs.

Les voyez-vous les belles bêtes,
Creuser profond et tracer droit ;
Bravant la pluie et les tempêtes,
Qu'il fasse chaud, qu'il fasse froid.
Lorsque je fais halte pour boire,
Un brouillard sort de leurs naseaux,
Et je vois sur leur corne noire
Se poser les petits oiseaux.

S'il me fallait les vendre,
J'aimerais mieux me pendre,
J'aime Jeanne, ma femme :
Eh bien ! J'aimerais mieux
La voir mourir, que voir mourir mes boeufs.

Ils sont forts comme un pressoir d'huile,
Ils sont plus doux que des moutons ;
Tous les ans, on vient de la ville,
Les marchander dans nos cantons,
Pour les mener aux Tuileries,
Au Mardi-Gras, devant le roi,
Et puis les vendre aux boucheries ;
Je ne veux pas, ils sont à moi.

S'il me fallait les vendre,
J'aimerais mieux me pendre,
J'aime Jeanne, ma femme :
Eh bien ! J'aimerais mieux
La voir mourir, que voir mourir mes boeufs.

Quand notre fille sera grande,
Si le fils de notre Régent
En mariage la demande,
Je lui promets tout mon argent ;
Mais si pour dot, il veut qu'on donne
Les grands boeufs blancs marqués de roux,
Ma fille, laissons la couronne,
Et ramenons les boeufs chez nous.

http://ourworld.compuserve.com/homepages/Thierry_Klein/sommaire.htm

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