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Titre :Le Père la victoire, marche
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Ganne, Louis
Interprète(s) :Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Lioret n°3 (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Lioret
Date de l'enregistrement :1895-1900
Couleur de la pâte :Celluloïd blanc
Vitesse (tours/minute) :114
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe 78 t sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :01-06-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos la thèse d'Henri Chamoux La diffusion de l’enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf.
Texte du contenu :Le père la victoire


Création : Paulus (1888 à l'Eldorado) - reprises : Bravo, Maréchal, A. Leeuwin, Dutreux, Weber, Marcel Journet, Paul Gesky, Louis Lynel, Fred Gouin, Robert Couzinou, Malloire, André Baugé, etc...

Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Musique : Louis Ganne - Éditeur : Répertoire Paulus


La partition :

Nous l'avions surnommé le Père la Victoire
Devant son cabaret nous l'écoutions parler
Or un jour qu'il voyait des pioupious défiler
Il nous dit tout joyeux en nous offrant à boire :

Amis, je viens d'avoir cent ans,
Ma carrière est finie,
Mais mon cœur plein de vie
Bat toujours comme au jeune temps.
Le printemps parfumé,
Le jeu, le vin, j'ai tout aimé,
Le gai tintin, le glouglou d'un flacon
Me mettaient folie en tête,
Et lorsque j'étais pompette,
Je me grisais d'une folle chanson.
Mais le bruit enchanteur
Qui me faisait battre le cœur,
Plan, rataplan, rataplan,
C'était ce bruit-là mes enfants !

Vous qui passez là-bas,
Sous cette tonnelle, entrez boire,
Ah !
Buvez, jeunes soldats,
Le vin du Père la Victoire.
Brillant vermeil,
Nectar sans pareil,
Il remplit le cœur de vaillance.
Vin de l'Espérance
Buvez, enfants,
Le vin de mes cent ans.

J'ai soupiré pour Madelon,
Jeannette et Marguerite.
Mon regard flambait vite
Dès que je voyais un jupon,
Un corsage fripon,
Ou bien un mollet ferme et rond.
Ma lèvre aimait fort à se reposer
Sur un joli menton rose.
C'est une bien douce chose
Que le son clair que produit un baiser.
Pourtant, malgré cela,
Le seul bruit qui me pinçait là,
Plan, rataplan, rataplan,
C'était ce bruit-là, mes enfants

Certes je fus aimé,
Bichonné par plus d'une belle.
Ah !
Corsage parfumé,
Cœur frissonnant sous la dentelle
On m'adorait,
Rien ne me résistait.
Maintenant : adieu la conquête !
C'est pour vous la fête…
Buvez, enfants,
Le vin de mes cent ans.

J'ai vu la guerre au bon vieux temps,
Quand nous faisions campagne,
Là-bas en Allemagne,
À peine si j'avais vingt ans,
Et ce petit ruban,
J'ai dû le payer de mon sang,
Pour mériter ce signe vénéré,
Il fallait à la Patrie,
Trente fois offrir sa vie.
Oui, c'est ainsi qu'on était décoré
Alors un sénateur
N'eût pas vendu la croix d'honneur.
Plan, rataplan, rataplan,
L'étoile était au plus vaillant.

Quand je vois nos soldats
Passer joyeux, musique en tête,
Ah !
Je dis, marquant le pas
Comme jadis la France est prête.
Comme autrefois,
Soldats, je revois
Carnot décrétant la victoire.
Marchez, à la gloire
Mes chers enfants,
Revenez triomphants !


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