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Titre :Sur les routes, chanson militaire
Interprète(s) :Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Lioret n°3 (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Lioret
Date de l'enregistrement :1895-1900
Instruments :a cappella
Couleur de la pâte :Celluloïd blanc
État :Exc
Vitesse (tours/minute) :110
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :16-06-2002
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos la thèse d'Henri Chamoux La diffusion de l’enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Étiquette bleue
Texte du contenu :Sur les routes

Création : Amelet (1896 à Ba-ta-clan) et Reschal (1896 à l'Alcazar d'Hiver) - Paroles : Henri Darsay, Léon Garnier - Musique : Gaston Maquis - Éditeur : À la Chanson Moderne, Paris (1896)


Ah ! v'là l' régiment en marche. Oh là la ! nous allons en bouffer, des kilomètres ! Allons, les lascars, si vous avez du poil aux pattes, ne traînez pas la savate. Attention !

Sur la route de Bordeaux
De Bordeaux
Quand on marche sac au dos
Sac au dos
Le soleil vous tape tant sur l' bec
Qu'on n'a pas un poil de sec

Oh ! sacré pétard de bonsoir, qu' notre sacré sac d' balançoire (??) d' cochon d' sac est lourd ! Ah ! qu'est-c' que tu dis, l' Parisien, là ? tu n' sens plus tes pieds ? ah ! ah ! ah ben, mon vieux, t'as pas la trouille, moi, j'en prends plus avec le nez qu'avec une pelle. Mais ça fait rien, on marche quand même !

Sur la route de Paris
De Paris
On voit des cocottes de prix
Cottes de prix
Qui vont à Paris chercher
Le fameux boul'vard Saint-Miché

Ah ! ah ! ah ! si j'en t'nais une en c' moment, une cocotte, ah ! ah ! ah là la, c'que j' te lui dirais deux mots, va ! et dire qu' j'ai encore à faire vingt kilomètres cent mètres, ah ! c'est dégoûtant ! Mais ça fait rien, on marche quand même.

À l'étape de Saint-Quentin
Saint-Quentin
L' régiment s'arrête enfin
Rête enfin

On s'en va viv'ment au billet d' log'ment
On boulotte lestement
Et si dans la maison
Y a un p'tit tendron
Au nez polisson
À l’œil fripon
Et qu'on puisse lui prendre le menton
Ah ! ah ! malgré qu'on n' tient plus sur ses fonds d' fum'rons
Ça fait rien, on marche quand même !
Et comme on n' peut plus marcher
Alors, on s'en va se coucher

Ah ! bravo, très bien, très bien, on marche quand même, ah oui, oui, on marche toujours, ah ! ah ! c' 't épatant, ah ! ah ! ah là là là là, bravo, ah, bravo…


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