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Titre :Le garçon bavard, chanson avec parlé
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Deschaux, Jules ; Sibre, Georges
Interprète(s) :Lack, Paul [Léopold Postieau]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :28 cm saphir (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Opéra
Numéro de double-face :14394
Numéro de catalogue :1436
Vitesse (tours/minute) :80
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :07-06-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Monologue avec incises grivoises sur un thème culinaire. Dans le même esprit, voir 'Le chef de train'. Voir aussi 'Le chanteur bavard'. Coquille : inversion des étiquettes avec les titres sur le disque !
Texte du contenu :Le garçon bavard

Création : M. Denance (1901 à l'Eldorado et à la Scala) - reprises : Dutard, Lacerpète, Paul Lack, Les Libre et Change, Pascal, Vanrois, Zecca, Paul Lack et Guitton, Paul Lack et Dumoraize, Yarel

Paroles : Georges Sibre - Musique : Jules Deschaux - Éditeur : Sulzbach, Paris (1901)


Ci-dessous les versions sur disque Odéon, puis sur disque Opéra :


Version Odéon :

- Un veau Marengo ! (boum !) Allons, Antonin, surveillez la table numéro 3 ! (Ça marche !) Ah ! ces employés, faut toujours avoir l’œil dessus.

À l'enseigne du Bœuf timide
Je suis gérant d' restaurant
Et comme tel je suis avide
De p'tits potins et d' cancans
Physionomiste d' nature
J' observe les gens en connaisseur
Je lis l' menu sur leur figure
Et j'en vois de toutes les couleurs

Ainsi, t'nez, au fond, il y a là une société de p'tits bourgeois qui fêtent le vingt-cinquième anniversaire de la naissance de leur fillette. Eh bien, ils viennent de commander un m'nu d' circonstance et ils ne m' l'auraient pas dicté que j' l'aurais d'viné. Si vous voyiez la jeune fille (Une moule marinière !), c'est jeune, ça manque de bombé (Deux œufs sur le plat !), ça n'a pas encore l'allure de la femme, c'est, comment dirais-je… (Une limande frite !), c'est semblable à l'oiseau qui n' prend pas encore son vol faute de plumes, les mains et les jambes sont gauches, disgracieuses, on dirait… (Quatre abattis d' volaille !), on dirait un paquet d'allumettes articulées, et puis, les nichons, cours après ! (Deux macarons !), ça n'existe pas, et, avec ça, ça prend des p'tits airs pimbêche, effarouchée, ça fait la sucrée, hé ! j' t'en fich'rai, moi (Une bécasse à la g'lée !), j' t'en fich'rai, moi, d' la bégueul'rie et puis n' vous imaginez pas qu'une jeune fille de quinze ans n' connaît rien d' la vie, oh ! détrompez-vous, c' n'est pas c' qu'on peut app'ler… (Une viande froide !), c' n'est pas ce qu'on peut app'ler une innocente, et quand vous la voyez rougir et baisser la tête quand on dit quelque chose d'un peu leste devant elle, soyez persuadé qu'elle en est très contente et n' vous laissez pas tromper à cet air de sainte-nitouche qu'elle prend à chaque instant comme si elle venait d' laisser tomber… (Un pet-d'-nonne !) la croix d' sa mère, ma chère !

Ainsi, t'nez, là à droite, dans le p'tit salon rose, ce sont deux jeunes mariés. Ah ! ceux-là n' sont pas difficiles à servir, allez, la p'tite femme surtout, d'ailleurs, en général, la jeune mariée, dès que l' sacrifice est… (Consommé pour deux !), dès que l' sacrifice est fait, que d'mande-t-elle ? l'extase, la béatitude, l'amour éternel (Un saucisson !) et la fidélité. Mais, m' direz-vous, avant l' mariage, avant la… (Croquette de pomme !), avant la consécration définitive de son titre de femme, n'y a-t-il pas eu… (Un boudin pour deux !), n'y a-t-il pas eu un p'tit cousin qui a pu l'initier aux douceurs de l'alcôve avec des caresses, avec… (Une langue sauce piquante !) et des câlin'ries irrésistibles ? ne savait-elle pas avant l' mariage c' que c'était que… (Deux prunes à l'eau-d'-vie !), c' que c'était qu' l'amour ? Si oui, et c'est probable, pourquoi exige-t-elle de son mari qu'il conserve pour elle seule toute sa… (nouillette aux œufs !), toute sa tendresse, alors que, pendant sa première nuit conjugale, pendant que ses… (Rognons sautés !), pendant que ses sentiments à lui étaient purs, elle avait p't-être en tête le souvenir de… (Un fromage à la crème !), de son p'tit cousin ? Qu'elle se contente donc du présent et qu'elle ne voie donc dans l' mariage que deux choses : D'un côté son amour à elle et de l'autre côté, pour la satisfaire… (Une asperge en branches !) l'amitié d' son mari !

- - -

Version disque Opéra :

À l'enseigne du Bœuf timide
Je suis garçon de restaurant
Et comme tel je suis avide
De p'tits potins et de cancans
Physionomiste de nature
Je sers les gens en connaisseur
Je lis l' menu sur leur figure
Et j'en vois de toutes les couleurs

Ainsi, t'nez, au fond, il y a là une société de p'tits bourgeois qui fêtent le quinzième anniversaire de la naissance de leur fillette. Si vous voyiez la jeune fille (Une moule marinière !), c'est jeune, ça manque de bombé (Deux œufs sur le plat !), c'est, comment dirais-je… (Une limande frite !), c'est semblable à l'oiseau qui n' prend pas encore son vol, et puis, les nichons… (Deux macarons !), ça n'existe pas, et, avec ça, ça prend des p'tits airs pimbêche, effarouchée, ça fait sa sucrée, ho !… (Une bécasse à la g'lée !), j' t'en fich'rai, moi, d' la bégueul'rie et puis n' vous imaginez pas qu'une jeune fille de quinze ans ne connaît rien d' la vie, oh ! détrompez-vous, c' n'est pas c' qu'on peut app'ler… (Une viande froide !), c' n'est pas ce qu'on peut app'ler une innocente, et quand vous la voyez rougir et baisser la tête quand on dit quelque chose d'un peu leste devant elle, soyez persuadé qu'elle en est très contente et n' vous laissez pas tromper à cet air de sainte-nitouche qu'elle prend à chaque instant comme si elle venait d' laisser tomber… (Un pet-d'-nonne !) la croix d' sa mère, ma chère !

Voilà, voilà, boum ! servez chaud
À gauche, à droite l'on me sonne
Y n' faut mécontenter personne
Voilà, voilà, boum ! servez chaud

Ainsi, t'nez, là à gauche, dans le p'tit salon rose, ce sont deux jeunes mariés. Ah ! ceux-là n' sont pas difficiles à servir, allez, la p'tite femme surtout, d'ailleurs, en général, la jeune mariée, dès que le sacrifice est… (Consommé pour deux !), dès que l' sacrifice est fait, que d'mande-t-elle ? l'extase, la béatitude, l'amour éternel (Un saucisson !) et la fidélité. Mais, m' direz-vous, avant l' mariage, avant la… (Croquette de pomme !), avant la consécration définitive de son titre de femme, n'y a-t-il pas eu… (Un boudin pour deux !), n'y a-t-il pas eu quelque p'tit cousin qui a pu l'initier aux douceurs de l'alcôve et des caresses, avec… (Une langue sauce piquante !) et des câlin'ries irrésistibles ? ne savait-elle pas avant l' mariage c' que c'était que… (Deux prunes à l'eau-d'-vie !), c' que c'était qu' l'amour ? Si oui, et c'est probable, pourquoi exige-t-elle de son mari qu'il conserve pour elle seule toute sa… (mouillette aux œufs !), toute sa tendresse, alors que, pendant sa première nuit conjugale, pendant que ses… (Rognons sautés pour un !), pendant que ses sentiments à lui étaient purs, elle avait p't-être en tête le souvenir de… (Un fromage à la crème !), de son p'tit cousin ? Qu'elle se contente donc du présent et qu'elle ne voie donc dans l' mariage que deux choses : D'un côté son amour à elle et de l'autre côté, pour la satisfaire… (Une asperge en branches !) l'amitié d' son mari !

Voilà, voilà, boum ! servez chaud
À gauche, à droite l'on me sonne
Y n' faut mécontenter personne
Voilà, voilà, boum ! servez chaud



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