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Titre :Général ! Caporal ! - Général et caporal, historiette belge
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Monologue comique
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :2125
Numéro de matrice :29905P
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Couleur de la pâte :noir moulé
État :Abon
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :12-03-2005
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Histoire belge militaire, avec l'accent belge
Texte du contenu :Général et caporal - Général ! Caporal !

Deux versions ci-dessous, sous des titres très voisins :


Général et caporal

Dernièr'ment je m' trouvais à Bruxelles avec un commerçant d' mes amis qui m'avait offert un verre dans un estaminet de la rue des Bouchers. Quelques jeunes soldats s'y trouvaient, ils se racontaient des histoires de régiment. L'un d'eux, entre autres, me fit bien rire. Son histoire, d'une naïveté surprenante, me prouva que les bleus sont des bleus dans tous les pays. Voici donc ce que racontait le jeune troupier belge à ses camarades :
Au bout de trois jours que j'étais au régiment, voilà le caporal qui me met de planton à la cour de la caserne. Cinq minutes après, il revient et il me dit comme ça : Si le général vient, tu accourras me prévenir de suite, je suis à la cantine. - Bien, caporal, que j' lui dis.
Je n' connaissais pas les grades et je m' disais : Podferdek ! comment j'allais faire pour reconnaître le général ? mais il fallait obéir. J'avais une peur terrible du caporal qui était une fois si rosse qu'en trois jours il avait voulu me mettre cinq fois quatre jours de salle de police. Au bout de dix minutes, le caporal revient de nouveau et il me dit : Planton, est-c' que le général n'est pas encore venu, pour une fois ? - Non, caporal. - Ah, bon ? Eh bien, sitôt qu'il sera là, n'oublie pas mes ordres : Tu viendras me prévenir à la cantine. - Bien, caporal, que j' lui dis. Il avait déjà pas l'air content de voir que le général le faisait attendre et je m' dis : Tout à l'heure, ça va chauffer, godferdekke !
Au bout de deux minutes, il revient toujours et il me dit : Zeg, godferdum de godferdum ! le général, il se fait rud'ment attendre ! c'est entendu, hein, s'il vient, je suis à la cantine.
Il venait d' partir, j'entends crier : Aux armes ! v'là l' général ! Juste il s'arrête devant moi et il me dit : Ça est vous le planton ? Sans me donner le temps de répondre, il ajoute : Où est le caporal de garde ? - L' caporal, que j' lui dis, il est à la cantine, voilà déjà trois fois qu'il vient voir après vous, vous êtes en r'tard, mon vieux, c' qu'il va vous engueuler ! vous allez voir ça !

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Général ! Caporal !

Dernièr'ment je m' trouvais à Bruxelles avec un commerçant d' mes amis qui m'avait offert un verre dans un estaminet de la rue des Bouchers. Quelques jeunes soldats s'y trouvaient, ils se racontaient des histoires de régiment. L'un d'eux, entre autres, me fit bien rire. Son histoire, d'une naïveté surprenante, me prouva que les bleus sont bien des bleus dans tous les pays. Voici ce que racontait le jeune troupier belge à ses camarades :
Au bout de trois jours que j'étais au régiment, voilà le caporal qui me met de planton à la porte de la caserne. Cinq minutes après, il revient et il me dit comme ça : Si le général vient, tu accourras me prévenir de suite, je suis à la cantine, pour une fois. - Bien, caporal, que j' lui dis.
Je n' connaissais pas les grades et je m' disais, podferdek ! comment je vais faire pour reconnaître le général, sais-tu ? mais il fallait obéir. J'avais une peur terrible du caporal qui était une fois si rosse qu'en trois jours il avait voulu me mettre cinq fois quatre jours de salle de police, sais-tu. Au bout de dix minutes, le caporal revient de nouveau et il me dit : Planton, est-c' que le général il est pas encore venu, pour une fois ? - Non, caporal, que j' lui dis - Ah, bah, c'est très bien, sitôt qu'il sera là, n'oublie pas mes ordres : Tu viendras me prévenir à la cantine. - Bien, caporal, que j' lui dis. Il avait déjà pas l'air content de voir que le général le faisait attendre et je me dis : Tout à l'heure, godferdek ! ça va chauffer, sais-tu !
Au bout de dix minutes, il revient d' nouveau et il me dit : Nomdedum de godferdum ! le général, il se fait rud'ment attendre ! c'est entendu, hein, s'il vient, je suis à la cantine, pour une fois.
Il venait de partir que j'entends crier : Aux armes ! v'là l' général ! Juste il s'arrête devant moi et il me dit : C'est vous le planton ? Et sans me donner le temps de répondre, il ajoute : Où est le caporal de garde ? - L' caporal, que j' lui dis, il est à la cantine, voilà déjà trois fois qu'il vient voir après vous, vous êtes en r'tard, mon vieux, c' qu'il va vous engueuler, pour une fois ! oh, oh, oh, oh, ben vrai alors !



Aucun autre transfert audio du même document, aucune face associée

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