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Titre :Justice et fraternité
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Codini, Pietro ; Amelet
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert : chanson monologuée
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :2612
Numéro de catalogue :1587
Numéro de matrice :57546-GR
Date de l'enregistrement :1910
Instruments :monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :85
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :22-03-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Répliques du choeur d'hommes au loin, par " oui " ou par " non ", procédé également employé dans "Affranchissons-la", "Alors y a du bon", " Vive le célibat ", " Voilà la civilisation ", "Leurs qualités", "Je n'suis pas de votre avis", " Justice et fraternité "
Texte du contenu :Justice et fraternité

Paroles : Amelet - Musique : Pietro Codini - Éditeur : Delormel, Paris (1910)


Nous croyons tous à la justice
Autant qu'à la fraternité
Mais au fond rien n'est plus factice
Je l' déclare et je vais l' prouver

{Parlé :}
Quand nous récitons, étant petiots
La fable Le loup et l'agneau
Nous plaignons le p'tit agneau blanc
Que le loup malfaisant dévore à pleines dents
Nous condamnons le loup, cette brute au cœur endurci
Qui fait au faible un mauvais parti
Et jamais nous n'accablerons assez de notre mépris
Messieurs, êtes-vous d' mon avis ?
- Oui !
Le loup, sans aucune raison
A-t-il bien fait d' manger l' mouton ?
- Non !
Alors, pourquoi l'imitez-vous ?
Pourquoi en faites-vous du ragoût ?
Pourquoi l' mangez-vous les rognons en brochette
Et les pieds à la vinaigrette ?
Pourquoi bouffez-vous d' la même façon
De l'oie, du veau et du cochon ?
Si vous app'lez ça d' la fraternité
Vous en avez une santé !
Vous m' direz : Pour calmer les appétits
Faut bien qu' les gros boulottent les p'tits
Si vous app'lez ça d' la justice
Que l' bon Dieu vous bénisse
Et vous fasse le nez comme une saucisse
Jusqu'à la Saint-Sulpice !

Nous ne sommes pas du tout logiques
Pour vous l' montrer en quelques mots
Un instant, passons en Afrique
Je vais vous parler du chameau

{Parlé :}
Le chameau est un animal sobre, résistant, solide
Indispensable dans les régions arides
Coureur du désert africain
Il sert de monture à nos soldats
Et dans les combats porte les canons
Les vivres et les munitions
Pour les Arabes, c'est un présent du paradis
Pour nous, un serviteur qui n'a pas d' prix
Messieurs, êtes-vous d' mon avis ?
- Oui !
L' chameau est-il méchant, glouton
Entêté, hargneux et grognon ?
- Non !
Alors, pourquoi donc en colère
App'lez-vous comme ça votr' belle-mère ?
Pourquoi ainsi qualifier quand vous êtes vexé
Les femmes qui avec vous n'ont pas voulu marcher ?
Pourquoi faire le plus vilain des mots
Du nom de ce pauvre chameau ?
Si vous app'lez ça d' la fraternité
Eh ben, vous en avez une santé !
À côté d' ça, vous trouv'rez très délicat
D'app'ler votre bien-aimé : Mon gros rat
Si vous app'lez ça d' la justice
Que l' bon Dieu vous bénisse
Et vous réjouisse d'un feu d'artifice
Dans le haut d' la cuisse

Étant plutôt de nature franche
En France, nous ne comprenons pas
Qu'on se livre à la traite des blanches
Qu'on vende des femmes pour leurs appas

{Parlé :}
Les oiseaux d' malheur qui jettent en les trompant
Des filles dans l' déshonneur
Tous les trafiquants de chair humaine
Devraient être à la double chaîne
Car les individus qui vivent d'un tel profit
Sont la honte de notre pays
Messieurs, êtes-vous d' mon avis ?
Oui !
Doit-on vendre les p'tits tendrons
Comme on vend les paquets d'oignons ?
Non !
Alors, entre nous
Pourquoi en ach'tez-vous ?
Pourquoi subventionnez-vous les maîtresses ?
Pourquoi allez-vous dans les maisons d' tendresse
Où prenant au choix des déesses pour quelques écus
Vous outragez leurs chairs et profanez leur cul...te ?
Si vous app'lez ça d' la fraternité
Vous en avez une santé !
Et non satisfaits des filles à la peau lactée
Vous vous payez la négresse par-dessus l' marché
Ce qui fait que, sans vous en apercevoir
Non seul'ment, contents,
Vous encouragez la traite des blanches
Mais encore celle des noires
Vous critiquez les vendeurs
Et vous êtes vous-mêmes les ach'teurs
Si vous app'lez ça d' la justice
Que l' bon Dieu vous bénisse
Et vous l'agrandisse
Sans qu' ça m' la raccourcisse !


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