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Titre :La nuit de mai, fragment (n°1)
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Musset, Alfred de
Interprète(s) :Després, Suzanne
Genre :Diction : poème
Fichier audio :
Photo(s) :
PhotoPhoto
Photo
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Concert - Stentor (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :3937-1
Numéro de matrice :(1018-P)1
Date de l'enregistrement :1903
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Couleur de la pâte :noir moulé
État :Exc+
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe .0090 x .0024 sur Shure M44-7
Date du transfert :22-04-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Collection Det Kgl. Bibliotek, Royal Danish Library, Nationalmuseets Audivisuelle Samlinger, Aarhus. Digitization Lars Hansen
Texte du contenu :
Annonce :

La nuit de mai, d'Alfred de Musset, dit par Madame Suzanne Després chez Pathé frères

Crois-tu donc que je sois comme le vent d'automne,
Qui se nourrit de pleurs jusque sur un tombeau,
Et pour qui la douleur n'est qu'une goutte d'eau ?
Ô poète ! un baiser, c'est moi qui te le donne.
L'herbe que je voulais arracher de ce lieu,
C'est ton oisiveté ; ta douleur est à Dieu.
Quel que soit le souci que ta jeunesse endure,
Laisse-la s'élargir, cette sainte blessure
Que les noirs séraphins t'ont faite au fond du coeur :
Rien ne nous rend plus grands qu'une grande douleur.
Mais, pour en être ainsi, ne crois pas, ô poète,*
Que ta voix ici-bas doive rester muette.

Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage,
Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux,
Ses petits affamés courent sur le rivage
En le voyant au loin s'abattre sur les eaux.
Déjà, croyant saisir et partager leur proie,
Ils courent à leur père avec des cris de joie
En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.

Lui, gagnant à pas lents une roche élevée,
De son aile pendante abritant sa couvée,
Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux.
Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte ;
En vain il a des mers fouillé la profondeur ;
L'Océan était vide et la plage déserte ;
Pour toute nourriture il apporte son coeur.

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* Ces deux vers dans le texte original :

Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur.
Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète,



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