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Titre :Le canapé
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Daulnay, Eugène ; Aillaud, Théodore ; Chambot
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :2349
Numéro de matrice :884
Date de l'enregistrement :1903
Instruments :piano acc.
Couleur de la pâte :noir moulé
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe Edison sur Ortofon declick, decrackle
Date du transfert :10-01-2009
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Le canapé
Création : Chambot ? (1903) - reprise : Charlus (1908)

Paroles : Chambot, Théodore Aillaud - Musique : Eugène Daulnay - Éditeur : Chavat et Girier (1903)


Devant son canapé fourbu
Une cocotte dans la dèche
Murmurait d'un ton convaincu
L’œil humide et la gorge sèche :
Tu résumes tout un passé
De plaisir et de jouissance
En te voyant tout défoncé
Je songe à mon imprévoyance

{Refrain :}
Cher compagnon, pauvre éclopé
Témoin de suggestives poses
Infatigable canapé
Que tu me rappelles de choses !

Il me semble toujours te voir
Robuste en ta petite taille
Faisant vaillamment ton devoir
Ainsi qu'un cheval de bataille
Puis quand venait un créancier
Un de ces hommes à l'âme dure
Sans le secours d'un financier
Sur toi j'acquittais la facture

{au Refrain}

Tous tes ressorts furent brisés
Au cours des luttes amoureuses
Tu gémissais sous les baisers
Que donnaient mes lèvres rieuses
Sur toi, certes, je m'en souviens
Les vieux retrouvaient leur jeune âge
Alors que les p'tits collégiens
Y perdaient… leur enfantillage

{au Refrain}



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