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Titre :Le petit croupion, monologue
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Petit, Albert ; Delormel, Lucien ; Garnier, Léon
Interprète(s) :Plébins
Genre :Monologue comique
Fichier audio :
Photo(s) :
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Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :2537
Numéro de matrice :(illisible)
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Couleur de la pâte :noir moulé
État :abon, moisi
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :10-12-1999
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Coll. Marc Béghin. Eclat (chip) sur le numéro de transfert, voir photos.
Texte du contenu :Le petit croupion

Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Musique : Albert Petit - Éditeur : Répertoire Plébins, 7 rue d'Enghien, Paris (1888)


Quand j' voyageais pour les bas d' laine,
Je descendis dans un hôtel,
Un certain soir à Saint Étienne...
Enfin, je n' me rappelle plus l'quel.
C'était, j' crois, au milieu de décembre
Ou de janvier ; Bref, on m' donna
Au deuxième une jolie p'tite chambre.
Je m' dis : Je crois que j' s'rai bien là.

Par malheur, elle était voisine
D'une autre où deux nouveaux mariés
Se mirent à causer en sourdine
Sitôt qu' mes rideaux furent tirés.
Ayant les oreilles délicates,
J'entendais l' mari qui disait :
- À qui ces jolies p'tites papattes ?
C'est à Popaul... puis il l'embrassait.

J' m'endors mais je m' réveille
Car j' l'entends de nouveau qui dit :
- À qui cette jolie p'tite noreille ?
C'est à Popaul, à gros chéri...
Là-d'ssus, je m' retourne sur ma couche.
Mais ça r'commence une heure plus tard :
- À qui cette jolie p'tite boubouche ?
C'est à Popaul, à gros canard.
Je vous fais grâce d'autres choses encore
Poupouce, nœnœil, tout y passa.
Je vis se lever l'aurore
Sans avoir dormi, mais pas ça !

Je m' dis : Crédié ! faudrait qu' je m' venge.
À la table d'hôtes, le lendemain,
Comme à sa place chacun se range
Pour le déjeuner du matin
J' raconte ma nuit à l'assemblée.
Tout l' monde en rit naturell'ment.
Bientôt arrive la jeune mariée
Qui vient s' placer près de moi timid'ment.
Lorsqu'on en fut à la volaille,
Comme en dernier l'on nous servait,
Y n' restait pas grand-chose qui vaille,
Rien que l' train d' derrière du poulet.

Alors, d' mon air le plus modeste,
Je dis à ma voisine sans façon,
En lui montrant l' morceau qui reste :
À qui ce joli petit croupion ?
Ah ! si vous aviez vu sa tête !
Elle se sauve avec son mari
Tandis qu' tout l' monde crie à tue-tête :
C'est à Popaul, à gros chéri !


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