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Titre :Les Maîtres chanteurs de Nuremberg, Walther devant la corporation des Maîtres : au coin du feu
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Wagner, Richard ; Wilder, Victor
Interprète(s) :Van Dyck, Ernest
Genre :Opéra
Fichier audio :
Photo(s) :
PhotoPhoto
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Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Inter (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :798
Numéro de matrice :7182-P
Couleur de la pâte :noir moulé
État :Exc++, intéressant bruit de gravure
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :10-06-1999
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Die Meistersinger von Nürnberg - Walther vor der Meisterzunft
Les maîtres chanteurs de Nuremberg, acte I scène 3 - Walther devant la corporation des maîtres


[annonce:] Les Maîtres chanteurs de Nuremberg,
Walther devant la corporation des maîtres,
chanté par Monsieur Van Dyck.

Au coin du feu, près l'âtre clair,
Rêvant tout seul, les soirs d'hiver
Quand sous la neige encor sommeille
La pâle fleur qu'Avril réveille,
Un vieux bouquin, légué, je crois,
Par l'un ou l'autre ancêtre,
Un vieil auteur, relu cent fois,
Voilà mon guide et mon maître.
[...]
Sitôt que Mai, prenant l'essor,
criblait l'azur de flèches d'or ;
Ce que, l'hiver, le vieux poète
M'avait appris en tête à tête,
chantait tout haut, par mille voix,
Chantait dans l'orme et le hêtre ;
Voilà comment l'oiseau des bois
Devint mon guide et mon maître !

[...]
Accents rythmés que m'ont appris
Les vers du vieux poète,
Doux chants d'oiseaux que j'ai surpris
Au fond des bois en fête
Échos éveillés au pas du cheval,
Accents lointains du haubois pastoral
Menant les folles rondes ;
Ô mille bruits divers
Aux mois des brises et des ondes,
Je vous évoque ; dans mes vers,
Venez, venez renaître ;
Sonnez encor, frappez les airs,
chantez mon chant de maître !


---

Les Maitres Chanteurs De Nuremberg.
Poème Et Musique De Richard Wagner.
Version Francaise De Victor Wilder.

Paris, Londres et Mayence, B. Schott, 1885, 140 p;

[Voir l'extrait complet pp. 34-36. http://hdl.handle.net/1802/14217]

La création eut lieu à la Monnaie le 7 mars 1858 dans cette traduction.

---
D'après le livret original de Richard Wagner :

Am stillen Herd in Winterszeit,
wann Burg und Hof mir eingeschneit,
wie einst der Lenz so lieblich lacht’,
und wie er bald wohl neu erwacht,
ein altes Buch, vom Ahn vermacht,
gab das mir oft zu lesen:
Herr Walther von der Vogelweid’,
der ist mein Meister gewesen.
[...]
Wann dann die Flur vom Frost befreit,
und wiederkehrt’ die Sommerszeit,
was einst in langer Winternacht
das alte Buch mir kund gemacht,
das schallte laut in Waldes Pracht,
das hört’ ich hell erklingen:
im Wald dort auf der Vogelweid’,
da lernt’ ich auch das Singen.
[...]
Was Wintersnacht,
was Waldes Pracht,
was Buch und Hain mich wiesen;
was Dichtersanges Wundermacht
mir heimlich wollt’ erschließen;
was Rosses Schritt
beim Waffenritt,
was Reihentanz
bei heitrem Schanz
mir sinnend gab zu lauschen:
gilt es des Lebens höchsten Preis
um Sang mir einzutauschen,
zu eignem Wort, und eigner Weis’
will einig mir es fließen,
als Meistersang, ob den ich weiß,
Euch Meistern sich ergießen.

---

Pour mémoire, la version versifiée de ce passage,
dans la traduction d'Alfred Ernst (1897) :
https://www.partitions-domaine-public.fr/pdf/17013

Au cher foyer du vieux château
qu’hiver couvrait d’un blanc manteau
comment l’avril passé sourit,
comment l’avril prochain fleurit,
au temps jadis un livre écrit
me l’a souvent fait connaître :
Herr Walther, « le Charmeur d’oiseau »
c’est lui qui seul fut mon maître.
[...]
Mais quand le pré fleurit plus beau,
et quand parut l’été nouveau,
le rêve éclos durant l’hiver
au livre ancien souvent ouvert,
chantait joyeux dans l’arbre vert,
musique claire et vibrante :
aux grands bois, que charmait l’oiseau,
j’appris comment l’on chante.
[...]
Des longs hivers,
des arbres verts,
des près, des bois, du livre,
du vieux poème aux nobles vers,
le doux secret m’envier ;
des vifs palefrois
aux fiers tournois,
des rondes du soir
devant le manoir,
je garde encore mémoire :
cherchant ici le don charmant,
le prix de la victoire,
dans mon poème, dans mon chant,
ces hymnes vont renaître ;
devant les Maîtres leur accent
fera mon chant de Maître.



---



Walther, c'est la partie active et créatrice du génie. [...]
Il ne sait rien des règles conventionnelles, n'ayant pris d'autres leçons que celles d'un vieux livre souvent relu au coin du foyer pendant les tranquilles soirées d'hiver; il n'a pas d'autre pratique du chant que celle que lui ont enseignée les oiseaux de la forêt. « Ce que la nuit d'hiver, ce que la majesté des bois, ce que le livre et la lande m'ont appris, ce que le génie merveilleux du poète-chanteur m'a soufflé dans l'âme, le pas du cheval au milieu des arbres, les danses en rond par les journées chaudes, tout cela chante en moi. » C'est ainsi qu'il s'exprime devant les Maîtres-Chanteurs, et l'on ne peut être beaucoup surpris qu'ils en restent ébahis. « Oh! oh! Il a appris des mésanges et des pinsons les modes des Maîtres », s'écrie Beckmesser en l'écrasant de son dédain; et les autres, dans ce premier moment de surprise, ne sont pas loin de penser comme Beckmesser.


Voir aussi : Wagner - Les Maîtres-Chanteurs de Nürnberg MM. de Brinn'Gaubast et Barthélémy. Paris, E. Dentu, 1896.

Julien Tiersot : Étude sur les Maitres-Chanteurs de Nuremberg de Richard Wagner, Paris, Fischbachaer, 1899.
http://www.archive.org/stream/tudesurlesmatre00tiergoog/tudesurlesmatre00tiergoog_djvu.txt




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