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Titre :Les questions de Louise
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Spencer, Émile ; Rimbault, Eugène ; Arnould, Georges
Interprète(s) :Polin [Pierre Paul Marsalès]
Genre :Café-concert : comique troupier
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :1863
Instruments :piano acc.
Couleur de la pâte :noir moulé
État :faible, moisi
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Elberg MD12 : courbe US30, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :12-02-2011
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Les questions de Louise

Création : Polin (1900 à la Scala) - Reprises : Reschal, Malbert, Pontis, Portal, Chamilley

Paroles : Eugène Rimbault, Arnould - Musique : Émile Spencer, Eugène Rimbault - Éditeur : E. Rimbault, Paris (1900)


Polin sur cylindre Pathé 1863 :

{le tout parlé :}
Comme je suis très intelligent
Je suis gobé d' mad'moiselle Louise
Tenez, è' m' disait dernièr'ment
En r'gardant l' clocher d'une église :
Ah ! pourquoi qu'on met un coq là-haut ?
J'y dis sans crainte de faire de gaffe
Que quand on met un coq c'est qu' c'est moins gros
Qu'un ch'val, un bœuf ou une girafe, tiens

- Ah ! vrai, qu'è' m'dit, c' que t'es malin
Ah ! tu viens d' m'en boucher un vrai coin !

En voyant une voiture sans ch'val
Là qui filait, elle m' dit : Ma parole
C' truc-là fait rien du bacchanal
Pourquoi qu'on y met du pétrole ?
J'y dis : Je vas t'expliquer l' machin, tiens
Puisque l' cheval on l' remplace
Ben, faut aussi remplacer l' crottin
C'est l' pétrole qui pue à la place

- Ah ! vrai, qu'è' m' dit, t'es rien calé
Encore un coin qu' tu m'as bouché !

Au bois d' Boulogne, d'vant la girafe
È' m' demande : Pourquoi donc qu' son cou
Est long comme celui d'une carafe ?
Moi, j'y dis : Tu sais donc rien du tout !
Si c'te bête a son cou d' la sorte
C'est certain'ment parce qu'elle a dû
Avoir la tête prise dans une porte
Et qu'elle a longtemps tiré d'ssus

- Ah ! vrai, qu'è' m' dit, j' l'aurais pas cru
Tu viens d' m'en boucher un coin d' plus !

À la Concorde, comme on r'gardait
Les fontaines où trempent les belles dames
È' m' dit soudain : Comment qu' ça s' fait
Qué crachent de l'eau toutes ces bonnes femmes ?
J'y dis : Elles sont l' contraire de nous
Et i' faut pas qu' ça t' paraisse louche
Puisqu'elles boivent de l'eau par en-d'ssous
Faut bien qu'elles la rendent par la bouche

- Ah ! vrai, qu'è' m' dit, tu connais tout
Tu m'en bouches un coin à chaque coup !

Aux Tuil'ries v'là qu'on aperçoit
Une grande estatue très digne
Mad'moiselle Louise me d'mande pourquoi
Elle avait une feuille de vigne
Ben, j'y réponds : Suis-moi bien, veux-tu
J' vas t'expliquer ça sans encombre
C'est pour quand l' soleil tape dessus
Qu' la statue ait quéqu'chose à l'ombre

- Ah ! vrai, qu'è' m' dit, mon p'tit Pitou
J' te d'mande plus rien, tu m' bouch'rais tout !

-------------------
Polin sur Odéon International talking machine Co.m.b.H. 36540 :

{le tout parlé :}
Comme je suis très intelligent
Je suis gobé d' mad'moiselle Louise
Tenez, è' m' disait dernièr'ment
En r'gardant l' clocher d'une église :
Pourquoi qu'on met un coq là-haut ?
J'y dis sans crainte de faire de gaffe :
Ben, on met un coq car c'est moins gros
Qu'un ch'val, un bœuf ou une girafe

- Oh ! oh ! vrai, qu'è' m'dit, c' que t'es malin
Oh ! tu viens d' m'en boucher un vrai coin !

En voyant une voiture sans ch'val
Qui filait, elle m' dit : Ma parole
C' truc-là fait rien du bacchanal
Pourquoi qu'on y met du pétrole ?
Ah ben, j'y dis : Je vas t'expliquer l' machin
Puisque l' cheval on l' remplace
Faut aussi remplacer l' crottin
Et c'est l' pétrole qui pue à sa place

- Oh ! vrai, qu'è' m' dit, t'es rien calé
Oh ! encore un coin qu' tu m'as bouché !

Au bois d' Boulogne, d'vant la girafe
È' m' demande : Pourquoi donc qu' son cou
Est long comme celui d'une carafe ?
Ah mais, j'y dis, tu sais donc rien du tout !
Si c'te bête a son cou d' la sorte
C'est certain'ment parce qu'elle a dû
Avoir la tête prise dans une porte
Et qu'elle a longtemps tiré d'ssus

- Oh ! oh ! vrai, qu'è' m' dit, j' l'aurais pas cru
Oh ! tu viens d' m'en boucher un coin d' plus !

À la Concorde, comme on r'gardait
Les fontaines où trempent les belles dames
È' m' dit soudain : Comment qu' ça s' fait
Qué crachent de l'eau toutes ces bonnes femmes ?
Mais, j'y dis, elles sont l' contraire de nous
Et i' faut pas qu' ça t' paraisse louche
Puisqu'elles boivent de l'eau par en-d'ssous
Faut qu'elles fassent pipi par la bouche

- Oh ! vrai, qu'è' m' dit, tu connais tout
Tu m'en bouches un coin à chaque coup !

Aux Tuil'ries v'là qu'on aperçoit
Une grande estatue très digne
Mad'moiselle Louise me d'mande pourquoi
Qu'elle avait aussi une feuille de vigne
J'y réponds : Suis-moi bien, veux-tu
J' vas t'expliquer ça sans encombre
C'est pour quand l' soleil tape dessus
Qu' la statue ait quéqu' chose à l'ombre

- Ah ! vrai, qu'è' m' dit, mon p'tit Pitou
J' te d'mande plus rien, tu m' bouch'rais tout !

-------------------
Pontis sur Favorite 7041 :

{Le tout parlé :}
Comme je suis très intelligent
Je suis gobé d' mad'moiselle Louise
Tenez, a m' disait dernièr'ment
En r'gardant l' clocher d'une église :
Et pourquoi qu'on met un coq là-haut ?
J'y dis sans crainte de faire de gaffe :
Hé, on met un coq vu qu' c'est moins gros
Qu'un ch'val, un bœuf ou une girafe

- Ah ! vrai, qu'è' m'dit, c' que t'es malin
Tu viens d' m'en boucher un vrai coin !

En voyant une voiture sans ch'val
Qui filait, è' m' dit : Ma parole
C' truc-là fait rien du bacchanal
Pourquoi qu'on y met du pétrole ?
J'y dis : J' vas t'expliquer l' machin
Puisque le cheval on le remplace
Ben, faut aussi remplacer l' crottin
C'est l' pétrole qui pue à la place

- Ah ! vrai, qu'è' m' dit, t'es rien calé
Encore un coin qu' tu m'as bouché !

À la Concorde, comme on r'gardait
Les fontaines où trempent des belles dames
A m' dit soudain : Comment qu' ça s' fait
Qué crachent de l'eau toutes ces bonnes femmes ?
J'y dis : Elles sont l' contraire de nous
Et i' faut pas qu' ça t' paraisse louche
Puisqu'elles boivent de l'eau par en-d'ssous
Faut bien qu'elles la rendent par la bouche

- Ah ! vrai, qu'è' m' dit, tu connais tout
Tu m'en bouches un coin à chaque coup !

Aux Tuil'ries v'là qu'on aperçoit
Une grande estatue très digne
Mad'moiselle Louise me d'mande pourquoi
Elle avait une feuille de vigne
J'y réponds : Suis-moi bien, veux-tu
J' vas t'expliquer ça sans encombre
C'est pour quand l' soleil tape dessus
Qu' la statue soit un peu à l'ombre

- Ah ! vrai, qu'è' m' dit, mon p'tit Pitou
J' te d'mande plus rien, tu m' bouch'rais tout !

----------------


La partition :

Comm' je suis très intelligent
Je suis gobé d'mad'moisell' Louise
Tenez, a m'disait dernièr'ment
En r'gardant l'clocher d'une église :
"Pourquoi met-on un coq là-haut ?"
J'y dis sans craint' de fair' de gaffe :
"On met un coq vu qu'c'est moins gros
Qu'un ch'val, un bœuf ou un' girafe"

"Ah ! vrai, qu'è' m'dit, c'que t'es malin
Tu viens d'm'en boucher un vrai coin !"

En voyant un' voitur' sans ch'val
Qui filait, ell' m'dit : "Ma parole
C'truc-là fait rien du bacchanal
Pourquoi qu'on y met du pétrole ?"
J'y dis : "Je vas t'expliquer l'machin
Puisque le cheval on l'remplace
Faut aussi remplacer l'crottin
C'est l'pétrole qui pue à la place"

"Ah ! vrai, qu'è' m'dit, t'es rien calé
Encore un coin qu'tu m'as bouché !"

Au bois d'Boulogn', d'vant la girafe
A m'demand' : "Pourquoi donc qu'son cou
Est long comm' celui d'un' carafe ?"
J'y dis : "Tu sais donc rien du tout !
Si c'te bête a son cou d'la sorte
C'est certain'ment parc'qu'elle a dû
Avoir la têt' pris' dans un' porte
Et qu'elle a tiré longtemps d'ssus"

"Ah ! vrai, qu'è' m'dit, j'l'aurais pas cru
Tu viens d'm'en boucher un coin d'plus !"

À la Concord' comme on r'gardait
Les fontain's où tremp'nt les bell's dames
A m'dit soudain : "Comment qu'ça s'fait
Qué crach'nt de l'eau tout's ces bonn's femmes ?"
J'y dis : "Ell's sont l'contrair' de nous
Et i' faut pas qu'ça t'paraiss' louche
Puisqu'ell's boiv'nt de l'eau par en-d'ssous
Faut bien qu'ell's la rend'nt par la bouche"

"Ah ! vrai, qu'è' m'dit, tu connais tout
Tu m'en bouches un coin à chaqu'coup !"

Aux Tuil'ri's v'là qu'on aperçoit
Une grande estatu' très digne
Mad'moisell' Louise me d'mand' pourquoi
Elle avait une feuill' de vigne
J'y réponds : "Suis-moi bien, veux-tu
J'vais t'expliquer ça sans encombre
C'est pour quand l'soleil tap' dessus
Qu'la statu' soit un peu à l'ombre"

"Ah ! vrai, qu'è' m'dit, mon p'tit Pitou
J'te d'mand' plus rien, tu m'bouch'rais tout !"


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