Recherche avancéeRecherche tout champNouvelle recherche Page d'accueil  

   
Titre :
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :
Interprète(s) :
Genre :
Année d'enregistrement :
Instruments :
Marque de fabrique, label :
Format :
   
Retour au tableau des résultats

4975 résultats trouvés

Précédent 1 51 101 151 201 251 301 351 401 451 501 551 601 651 701 751 801 851 901 951 1001 1051 1101 1151 1201 1251 1301 1351 1401 1451 1501 1551 1601 1651 1701 1751 1801 1851 1901 1951 2001 2051 2101 2151 2201 2251 2301 2351 2401 2451 2501 2551 2601 2651 2701 2751 2801 2851 2901 2951 3001 3051 3101 3151 3201 3251 3301 3351 3401 3451 3501 3520 3551 3601 3651 3701 3751 3801 3851 3901 3951 4001 4051 4101 4151 4201 4251 4301 4351 4401 4451 4501 4551 4601 4651 4701 4751 4801 4851 4901 4951 4975 Suite droite

 
Titre :Madame Grégoire, vieille chanson
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Béranger, Pierre-Jean de
Interprète(s) :Maréchal, André
Fichier audio :
Photo(s) :
PhotoPhoto
Photo
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Inter (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :3426
Numéro de matrice :4952
Couleur de la pâte :brun
État :Exc
Vitesse (tours/minute) :80 doublé
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :21-01-2002
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Madame Grégoire


C’était de mon temps
Que brillait Madame Grégoire.
J’allais, à vingt ans,
Dans son cabaret rire et boire ;
Elle attirait les gens
Par des airs engageants.
Plus d’un brun à large poitrine
Avait là crédit sur la mine.
Ah ! comme on entrait
Boire à son cabaret !

D’un certain époux,
Bien qu’elle pleurât la mémoire.
Personne de nous
N’avait connu défunt Grégoire ;
Mais à le remplacer,
Qui n’eût voulu y penser !
Heureux l’écot où la commère
Apportait sa pinte et son verre !
Ah ! comme on entrait
Boire à son cabaret !

Des buveurs grivois
Les femmes lui cherchaient querelle.
Que j’ai vu de fois
Des galants se battre pour elle !
La garde et les amours
Se chamaillant toujours,
Elle, en femme des plus capables,
Dans son lit cachait les coupables.
Ah ! comme on entrait
Boire à son cabaret !

Quand ce fut mon tour
D’être en tout le maître chez elle,
C’était chaque jour
Pour mes amis fête nouvelle.
Je ne suis point jaloux ;
Nous nous arrangions tous.
L’hôtesse poussant à la vente,
Nous livrait jusqu’à la servante.
Ah ! comme on entrait
Boire à son cabaret !

Tout est bien changé.
N’ayant plus rien à mettre en perce,
Elle a pris congé
Et des plaisirs et du commerce.
Que je regrette, hélas !
Sa cave et ses appas !
Longtemps encore chaque pratique
S’écrira devant sa boutique :
Ah ! comme on entrait
Boire à son cabaret !


Aucun autre transfert audio du même document, aucune face associée

Permalien : http://www.phonobase.org/1784.html

  Recherche avancéeRecherche tout champNouvelle recherche Page d'accueil