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Titre :Ohé ! Cantinière !
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Halet, Laurent ; Dolmerre, P.-A.
Interprète(s) :Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Genre :Café-concert : comique troupier
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Disque "Régence"
Numéro de catalogue :237
Numéro de matrice :EM237
Date de l'enregistrement :1905
État :Exc, usé
Vitesse (tours/minute) :94
Matériel employé au transfert :Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe US30, passe-bas 6,5kHz : Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :18-10-2017
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Ohé, cantinière !

Création : Polin (1896 à l'Horloge) - reprises : Vilbert, Claude Roger, Vial

Paroles : P.-A. Dolmerre - Musique : Laurent Halet - Éditeur : Patay, Paris (1896)


Vilbert :


Depuis le matin que nous sommes partis
Il nous pleut su' l' dos d'une drôle de manière
On avait d' la boue jusqu'à nos képis
Mais aucun tout d' même en voit un souci (?)
Laurent Halet - Éditeur : Patay, Paris (1896)
{Refrain :}
Ohé ! cantinière
Verse donc un verre
Au pauvre pioupiou
Qui n'a plus qu'un sou
Afin qu'il ne reste pas en arrière
Et qu'il avance mieux
Vers c' qu'il y a ...?...
Après ça, on marche de plus belle
Malgré le vent, la pluie, la grêle
En chantant
En répétant :
Quand donc finiront nos trois ans ?
Mais tout mon fourbi
Est tell'ment rouillé
Faut que j' passe la nuit
Pour bien l'astiquer

{Parlé :}
Dis donc, Latripe, ben, mon vieux, y a huit heures que nous marchons, hein ! et huit heures la pluie dans le dos, j'ai jamais vu un régiment où y pleut tant qu' ça, moi. Ah ! ah ! sacré Latripe, va ! Y a une chose qui m' console, c'est qu' nous arriv'rons toujours à temps pour repartir demain matin. Ah ! mon vieux. Aussi, cette satanée idée que l' colonel a d' nous faire aller si loin qu' ça ! Ah oui, surtout par ce temps-là, ces chaleurs, c'est pas des chaleurs ordinaires, c'est des chaleurs chaudes ! Y f'rait chaud simplement, ça irait bien mais y fait plus que chaud, y fait archi-chaud. Ah ! puis le colonel est très gros, n'est-ce pas, il voulait maigrir, il a d'mandé le médicament au major, le major lui a dit : Marchez beaucoup, colonel. L' colonel il veut bien marcher mais il aime pas marcher seul alors il emmène tout l' régiment avec lui et puis nous maigrissons tout l'ensemble. Ça, ça rend service au gros, seul'ment nous, nous maigrissons à pied, lui il maigrit à ch'val. Ah oui ! y a les maigres, mon ami, les pauvres maigres, comme il remaigrissent ! Ils partent le matin, ils sont maigres simplement, ils arrivent le soir, y a plus d' maigres, y a plus qu' le fourniment qui s'avance dans l'ombre des maigres. Ah ! ah ! moi j' m'en fous, j' suis entrelardé, moi. Ah ! il est bien brave, le colonel, seul'ment il nous fait trop marcher et s'il nous fait marcher autant qu' ça, eh ben...

Nous n'arriv'rons donc jamais à la fin
Quel fichu métier qu' d'être un militaire
L'est même pas permis d' se r'poser un brin
Pour la millième fois, répétons c' refrain :

{Refrain :}
Ohé ! cantinière
Verse donc un verre
Au pauvre pioupiou
Qui n'a plus qu'un sou
Afin qu'il ne reste pas en arrière
Et qu'il avance mieux
Vers c' qu'il y a ...?...
Les jeunes gens que la classe appelle
Dans quéqu' mois, ils bouff'ront ma gamelle
En chantant
En répétant :
Quand donc finiront nos trois ans ?
Il faut y passer
Chacun à son tour
Moi, je m' tire des pieds
Dans quarante-cinq jours


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