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Titre :L'oraison funèbre de l'Auvergnat
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Delormel, Lucien ; Garnier, Léon
Interprète(s) :Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Genre :Monologue comique : paysannerie
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Enregistrement artistique Paris - Londres
Numéro de catalogue :1356
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Couleur de la pâte :marron
État :abon
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe Edison sur Ortofon declick, decrackle
Date du transfert :17-01-2009
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Ostracisme, bougnat. Titre annoncé : L'oraison funèbre d'un auvergnat. Bruit de decrackler
Texte du contenu :L'oraison funèbre de l'auvergnat

Création : Bourgès (1892 à la Scala sous le titre L'oraison de l'Auvergnat) - reprises : Charlus, Patachon, Maurice Dumas (1904)

Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Éditeur : Meuriot


Charlus sur Gramophone et Typewriter :

Je viens de conduire au cimetière mon brave ami Castapiana. C'était un camarade, un frère, un honnête et digne Auvergnat. Comme toute l'assistance versait des larmes, je n'ai pas voulu qu'on enterre Castapiana comme un vulgaire galapiat et, pour que tout le monde sache les qualités et les vertus de ce brave, j'ai prononcé un petit discours sur sa tombe
Adieu, Castapiana, que j'ai dit, ton âme ira z'au ciel car tu étais brave et honnête. Tu n'avais qu'un défaut, c'était de te piquer le nez et de prendre des culottes au point que ton nez il était plein de boutons de culotte. Nous étions nés le même jour, nous nous étions mariés le même jour, et le jour où mon fils naquit, ta fille naqua.
Il était doux et rangé, il n'avait qu'un défaut, c'était d'être cocu mais il s'en fichait, allez, il avait d l'esprit jusqu'au bout des cornes, il disait toujours : J'aime mieux être cocu que ferblantier. Hé, hé, on n'a jamais su pourquoi, par exemple.
Aussi sa gaieté l'avait rendu très populaire, il jouissait d'une grande popularité dans le quartier. Il n'avait qu'un défaut, c'était d'être trop pétulant, oui, il adorait les haricots. À part ça, il était bon pour les amis, il leur prêtait de l'argent... Enfin, maintenant il est mort, il ne prêt'ra plus.
À part ça, c'était un serviteur zélé, il était resté dix ans dans la même maison, à la prison de Mazas. Ah ! c'est pas pour blaguer, mais je n'ai jamais vu quelqu'un de plus distingué que ce chameau-là. Il s'habillait avec correction, il parlait avec correction, il avait conservé toutes les bonnes manières des maisons de correction.
Il avait fait tous les métiers. Ainsi, à Marseille, il était vidangeur mais il n'aimait pas voyager sur mer, non, il me disait un jour : Je veux mourir sur la terre et je veux être enterré mais je n' veux pas mourir sur la mer car je n' veux pas être emm... mais il est mort sans pouvoir finir sa phrase.
Et j'ai trinqué devant le cimetière à la santé de Castapiana qu'était un camarade, un frère, un honnête et digne Auvergnat


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Patachon sur Zonophone :

J' viens de conduire au cimetière
Mon brave ami Castapiana.
C'était un camarade, un frère,
Un honnête et digne Auvergnat.

Oui, et comme toute l'assistance versait des larmes, moi, je n'ai pas voulu qu'on enterre Castapiana comme un vulgaire galapiat et, pour que chacun connaisse les vertus et les qualités de ce brave, j'ai prononcé un discours de sur sa tombe.
Adieu, Castapiana, adieu, ton âme ira z'au ciel car tu étais brave et honnête.Tu n'avais qu'un petit défaut, c'était de te piquer le nez et de prendre des culottes au point que ton pauvre nez était rempli de boutons de culotte. Nous étions amis comme deux cochons, nous avions lié connaissance sous une table de marchand de vin un jour de soûlographie. Te souviens-tu que tu me disais que tu arrivais d'Auvergne en sabots et le menton en galoche ? Eh ben, depuis ce jour, tu fus mon ami. Pensez que nous étions nés le même jour, nous nous sommes mariés le même jour et, le jour où mon fils naquit, ta fille naqua.
Ah ! il était doux et rangé, allez, il n'avait qu'un petit défaut, c'était d'être cocu mais il s'en fichait, il avait de l'esprit jusqu'au bout de ses cornes, le malheureux, puisqu'il me disait toujours qu'il aimait mieux être cocu que ferblantier.
Et puis c'était un garçon bien dévoué. Ainsi, tenez, il est resté pendant dix ans dans la même maison sans en sortir. Seul'ment il faut vous dire que c'était dans une prison. Mais avec ça il était distingué! Pour la distinction, vous pouvez aller loin, jamais vous ne trouv'rez un garçon aussi distingué que ce chameau-là. Il s'habillait z'avec correction, il parlait z'avec correction, il avait conservé toutes les bonnes manières des maisons de correction.
Et puis il avait fait un peu tous les métiers. Ainsi, à Marseille, il travaillait chez un vidangeur, eh ben, il n'aimait pas travailler sur la mer, il me disait encore avant d' mourir : Écoute, pauvre Larfaillou, je sens que je suis perdu mais, vois-tu, ça n' me fait rien de mourir sur la terre parce que je peux être enterré mais je n' aurais pas voulu mourir sur la mer parce que je ne veux pas être emmer... et il est mort sans pouvoir finir sa phrase, le malheureux.
Adieu, Castapiana, adieu, du fond de ton trou, pense à ton ami Larfaillou et quand t'auras besoin de quelques sous, tu peux toujours écrire chez nous.


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