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Titre :Poil au quoi
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Quinel, Ch.
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer] ; Lyverne, Mlle
Genre :Scène descriptive
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :26 cm saphir étiquette (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Disque Henry
Numéro de double-face :H-13
Numéro de catalogue :H13B
Inscriptions complémentaires :30-11-22
Instruments :Saynète homme et femme, orchestre acc.
État :Exc
Vitesse (tours/minute) :75
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :05-04-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Poil au quoi

Ah ! ah ! ah ben, j'avais eu l'idée d' passer ma soirée au café-concert. On annonce justement les débuts d' mad'moiselle Croupionette de Mézidon, chanteuse légère, ah ! c' que j' vais m' régaler les mirettes. Pour peu qu' cette Croupionnette de Mézidon ait la croupe comme son nom l'indique, Mézidon sera tout indiqué. Ah dites donc, dites donc, pardon, monsieur mon voisin là, laissez-moi tout d' même la place pour caser mon p'tit derrière d'enfant dans c' fauteuil d'orchestre. Quand on a un ventre pareil, on en… on en loue une rangée ! Ah ! là, ça y est ! Encore un p'tit peu, ah ! Ah ! me v'là calé. Enfin il a pas l'air commode, le voisin d' gauche, il a dû bouffer du singe. Ah mais, rentrez donc vos pieds, monsieur ! mettez vos arpions où vous voudrez mais pas à ma place, ah là là ! Quand on a une bouillotte comme la vôtre, on reste chez soi ! n'auriez jamais dû sortir avec votre nez qui r'ssemble aux marronniers du vingt mars
(Assez ! Ah ! ta gueule ! Oh ! vous !)
Vous voyez, le public proteste, il vous a assez vu. Ah ah ! ah ah ! voilà mad'moiselle Croupionnette de Mézidon
(Ah ! bravo ! bravo !)
Ouais, ben dites donc, mais faites-moi l' plaisir de la fermer qu'elle puisse un peu l'ouvrir. Oh ! La jolie fille ! Ah ! j'aim'rais mieux la trouver toute nue dans mon lit que vous même habillé en général de division !

{Elle : Idylle amoureuse, chanson sentimentale}
(Hou là là ! chanson sentimentale !)
Ah naturell'ment, pour une tête de lard comme la vôtre, ça n' dit rien
(Bouclez ! fourneaux!)
{Elle : .....?..... ressemble à la rose
.............?................
Et j'étais là triste et morose
Quand tu me vins sur le chemin}
(Poil aux mains !)
Poil aux mains, qu'est-c' que ça veut dire ? Si vous croyez qu' c'est spirituel, c'est plutôt plus digne d'une andouille !
{Elle : Mais comme la saison nouvelle
Un jour de soleil radieux
Un fou désir dans la cervelle
Me remplit d'un rêve joyeux}
(Poil aux yeux !)
Poil aux yeux... de plus en plus idiot. Comment ? voilà une jeune personne qui vous susurre une poésie au charme troublant et vous l'interrompez avec vos ân'ries ! Triple gourde !
{Elle : Tu vins vers moi, timide et douce
Et poussé par le gai printemps
J'osai sur le gazon qui mousse
Te couvrir de baisers ardents}
(Poil aux dents !)
Ah mais ! dites donc, en v'là assez avec vos poils, vous allez bientôt nous foutre la paix !
(Non, monsieur, non, je n' vous fout'rai pas la paix parce que je trouve cette chanson ....ell'ment idiote et que je m' plaindrai à la fin du sketch !)
Vous n'êtes qu'un imbécile
(Euh ! c'est c' qui vous trompe, je suis cultivateur)
Ah ! vous en avez bien l'air !
{Elle : Mais, hélas ! ô belle maîtresse
Un beau jour, te souviendras-tu
En souvenir des jours d'ivresse
D' l'amour que nous avons vécu ?}
Eh bien, eh bien, le mot poil, là, l'amour que nous avons vécu... vécu, poil au quoi ?
(Là, je n' sais pas, ma foi)
N' savez pas ? Eh bien, j' vais vous l' dire, moi, c'est poil au cul... tivateur !


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