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Titre :Le curé de Bazeilles, monologue dramatique
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Christiné, Henri ; Briollet, Paul ; Lelièvre, Léo
Interprète(s) :Falconnier, René-Pierre
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :17 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Berliners' Gramophone
Numéro de catalogue :31129
Numéro de matrice :1251g
Date de l'enregistrement :1900-08-23
Instruments :monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :74,1
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 3,7ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4,5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :19-03-2011
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Sur la guerre de 1870. René Pierre Falconnier (1857-1930), de la Comédie-Française de 1883 à 1901. Cet ami de Charles Cros affirme que le poète était parvenu à fabriquer, avec des moyens rudimentaires, un phonographe, le paléophone, dans lequel on se plaisait entre amis bohème à prononcer un mot bref... le mot de Cambronne ! Cette anecdote vient de Guy-Charles Cros, et est rapportée par Coeuroy et Clarence d'une part, ainsi que par Horace Hurm, d'autre part.
Texte du contenu :Le curé de Bazeilles

Attention : sous le même titre, les versions de René-Pierre Falconnier et Albert Lambert sont d'un texte de Paul Deroulède alors que la version déclamée par Victor Lejal est empruntée à un texte de Léon Maillot, dédicacé à Déroulède.


Le blâme qui voudra, moi je l'aime, ce prêtre
Est-ce sa faute, à lui, s'il perdit la raison,
Si des frissons de haine ont traversé son être
Lorsque les Bavarois, les poings pleins de salpêtre,
Brûlaient homme par homme et maison par maison ?

Ils avançaient ainsi, dévastant le village,
Ne laissant derrière eux que ruine et que mort,
Et qu'importait le sexe ? et que leur faisait l'âge ?
N'avait-on pas tenté d'arrêter leur passage ?
Féroces par calcul, ils tuaient sans remords.

La place de l’Église était encore à prendre ;
Mais nos soldats luttaient d'un cœur mal assuré,
Et quelques-uns déjà murmuraient de se rendre,
Lorsque sur le parvis un cri se fait entendre :
"Aux armes ! mes enfants !" C'était le vieux curé.

Et passant sa soutane aux plis de sa ceinture,
Faisant aux paysans signe de l'imiter,
Il ramasse un fusil, que la mort lui procure ;
Chacun s'arme, chacun s'excite et se rassure,
Et la poudre aussitôt recommence à chanter.

Pif ! paf ! les Bavarois s'avançaient en colonne.
Derrière un petit mur on se mit à couvert ;
"Feu ! commandait le prêtre, et que Dieu me pardonne !"
Les habits bleus tombaient comme les bois d'automne ;
Mais leur flot grossissait toujours comme la mer.

La lutte se finit, hélas ! comme on peut croire ;
Mais les fiers Allemands ont regardé, surpris,
Ces paysans couchés sous la muraille noire.
Ce fut court, mais ce fut assez long pour la gloire :
Le curé de Bazeilles est mort pour son pays !

Paul Déroulède


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