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Titre :Je n'suis pas d'votre avis
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Doubis, Pierre
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert : chanson monologuée
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :2739
Numéro de catalogue :226
Numéro de matrice :77326-RA
Date de l'enregistrement :1911 ?
Instruments :chant homme, orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :90
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :29-03-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Répliques du choeur d'hommes au loin, par " oui " ou par " non ", procédé également employé dans "Affranchissons-la", "Alors y a du bon", " Vive le célibat ", " Voilà la civilisation ", "Leurs qualités", "Je n'suis pas de votre avis", " Justice et fraternité "
Texte du contenu :Je n' suis pas d' votre avis

Paroles : Amelet - Musique : Pierre Doubis - Éditeur : E. Lacroix, Paris [1911]


Nous avons la mauvaise manie
De jeter à la face des gens
Qui n'ont pas notre sympathie
Un tas d' noms qui manquent de bon sens

{Parlé :}
À mon avis, ces noms que nous croyons insolents
Sont plutôt honorables qu'offensants
Le député qui nous a roulés
Le proprio qui réclame ses loyers
Le satyre qui nous montre son incorrection
À la moindre occasion
Nous les app'lons cochons
A-t-on raison d' les traiter ainsi ?
- Oui !
Eh bien, je n' suis pas d' votre avis
Un député, il faut l'engraisser, ça, nous l' savons
Mais est-ce avec de l'eau grasse, des épluchures et des trognons ?
Est-c' qu'un proprio nous donne son lard, ses rognons
Et sa chair pour faire du saucisson ?
Et un satyre, à quoi c'est bon ?
Est-ce qu'il nous donne sa vessie pour en faire un lampion ?
Non !
Par conséquent, puisque dans le cochon, tout se mange, tout est bon
À un tas d' saligauds ne donnez plus son nom

N'ayant de respect pour personne
Quand nous exprimons notr' mépris
Ces noms sans pudeur on les donne
À ces dames, on s' croit tout permis

{Parlé :}
Les coquettes qui font des manières
Les femmes bavardes, cancanières
Les vieilles rombières qui n'ont plus de dents
Qui se paient des p'tits jeunes gens
Sans rime ni raison
Nous les app'lons guenons
A-t-on raison d' les traiter ainsi ?
- Oui !
Eh bien, je n' suis pas d' votre avis
Les vieilles coquettes qui n'ont plus d' cheveux se garnissent le citron
Avec des nattes et des tresses d'occasion, ça, nous l' savons
Mais les guenons ?
Pour cacher leur derrière qu'est tout pelé, tout cramoisi
Est-ce qu'elles se mettent des crépons et des chichis ?
Est-c' que les rombières attrapent leurs puces pour les manger
Et se grattent la tête avec leurs doigts d' pied ?
Est-ce que tous ces crampons
Peuvent se pendre par la queue comme le font les guenons ?
Non !
Par conséquent, puisqu'on dit qu' nos aïeux sont des orangs-outans
Ces bêtes-là sont nos sœurs, respectons nos parents !

Parmi nous ces noms qui circulent
Celui qui met l' plus en fureur
Est peut-être le moins ridicule
Et certain'ment le plus flatteur

{Parlé :}
Le patron qui renvoie un ouvrier d' l'atelier
La maîtresse qui vous flanque dehors sans prendre de gants
Et l'agent qui nous flanque dedans
Reçoivent sous forme de mépris
Le nom de la reine des prairies
Pour parler plus clair'ment et que tout le monde le sache
Nous les appelons vaches
Eh bien, a-t-on raison de les traiter ainsi ?
- Oui !
Je n' suis pas de votre avis
La vache nous donne sa peau
Pour faire des bottines en veau
Ça, nous l' savons
Mais le patron ?
Est-c' qu'il nous donne ses cornes pour faire des peignes et des lorgnons ?
Est-c' qu'une maîtresse effrontée a des mamelles puissantes, des pis nourriciers que l'on peut traire
Et qui nous donnent du fromage de camembert ?
Est-ce qu'un agent serait assez bon de se laisser couper les poils pour faire des goupillons ?
Non !
Par conséquent, laissez paître la vache, vous savez ce qu'elle vaut
Si ça n'est pas pour elle, faites-le pour son veau


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