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| Titre : | Le briquet automatoc |
| Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Boyer, Lucien |
| Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
| Genre : | Café-concert |
| Fichier audio : | |
| Photo(s) : |  |
| Support d'enregistrement : | Disque |
| Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
| Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
| Marque de fabrique, label : | Pathé |
| Numéro de double-face : | 2624 |
| Numéro de catalogue : | 2436 |
| Numéro de matrice : | 63226RA |
| Date de l'enregistrement : | 1911 |
| Instruments : | orchestre acc. |
| Vitesse (tours/minute) : | 90-100 |
| Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe Westrex passe-bas 2kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
| Date du transfert : | 07-05-2010 |
| Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Chanson d'actualité. Régie des tabacs. La loi française adoptée le 28 décembre 1910, en vigueur de 1911 à 1945, prévoit une taxe des contributions indirectes sur les briquets. L'acquittement du droit se matérialisait par l'apposition d'une plaquette métallique, estampille généralement soudée sous le briquet. Journal officiel de la RF. Lois et décrets, 30 décembre 1910, p. 10670-10671. |
| Texte du contenu : | Le briquet automatoc
Création : Dranem et Bach à l'Eldorado et Anna Thibaud (1911) - Reprise : Charlus Paroles et musique : Lucien Boyer - Éditeur : Pêle-Mêle Édition - Paris 1911 Sachant qu' l’État v'nait d'estampiller l' briquet Je me dis : Je n' s'rai pas r'fait Certain'ment il s'ra parfait L' cœur plein d'espoir, j' m'en suis ach'té un ce soir Il fonctionne très bien, vous allez voir Tiens, ça n'a pas pris, ah ça, vraiment, c'est d' la malchance C'est peut-être bien qu'il y a besoin d'un peu d'essence Par le petit trou, je vais en mettre, oh, pas beaucoup Et ça va marcher du premier coup C' n'est là d'ailleurs qu'un tout p'tit inconvénient Et j'aurais bien tort vraiment D'accuser l' gouvernement Maint'nant qu' l'essence est dans l' petit réservoir Ça va s'allumer, vous allez voir Tiens, ça n'a pas pris, ah ça, c'est extraordinaire C'est peut-être bien qu'il y a besoin d' changer la pierre Ça s' comprend en somme un tout p'tit bout d' ferrocérium Ça peut pas durer in æternum C' n'est là d'ailleurs qu'un tout p'tit inconvénient Et j'aurais bien tort vraiment D'accuser l' gouvernement J'ai mis une pierre toute neuve contre le frottoir Ça va s'allumer, vous allez voir Tiens, ça n'a pas pris, faut-il que j'en aie une pochetée Parbleu ! c'est la mèche qui n'était pas assez montée Car en l'occasion si je laisse la mèche au fond C'est comme si j' pissais dans un violon C' n'est là d'ailleurs qu'un tout p'tit inconvénient Et j'aurais bien tort vraiment D'accuser l' gouvernement J'ai rel'vé la mèche à hauteur du fermoir Ça va s'allumer, vous allez voir Ah mais, sapristi ! j'en ai une couche phénoménale J'oubliais, messieurs, vraiment la chose principale Le briquet d' l’État, pour qu'il donne un bon résultat Y a qu'un seul moyen et le voilà : Prenez simplement une allumette-bougie Et frottez comme ceci Sur le p'tit papier émeri (Aïe dis donc, hein, ha, haaa!) Et puis approchez la flamme de l'instrument Ça va s'allumer immédiat'ment Que vois-je ? ô stupeur ! il éteint l'allumette-bougie ! Oh ! y a pas d'erreur, c'est bien un briquet d' la Régie Vous l' voyez, messieurs, si l' briquet est estampillé Le client, lui, est bien estampé C' n'est là d'ailleurs qu'un tout p'tit inconvénient Et j'aurais bien tort vraiment D'accuser l' gouvernement Avec mes trois francs, je m'en vais de ce pas En ach'ter un autre au bureau de tabac |
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