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Titre :Le mot cochon
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Doubis, Pierre ; Amelet
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :2609
Numéro de catalogue :1569
Numéro de matrice :55322-GR
Date de l'enregistrement :1910
Instruments :chant homme, orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :82
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :28-03-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Le mot cochon

Chanté par Charlus, Paul Lack

Paroles : Amelet - Musique : Pierre Doubis - Éditeur : J. Yves K. , Paris (1910)


Tous les mots qu' nous prononçons, mesdames et messieurs, ont par eux-mêmes une signification qui peut changer suivant l'intonation. Prenons par exemple le mot cochon qui se trouve dans toutes les conversations.
À peine sommes-nous sortis d' nos couches
Qu' nous mettons les doigts dans la bouche
Après nous les être mis dans l' nez
C'est dégoûtant, vous en conv'nez

Nous sommes des p'tits touche-à-tout qui fourrons les mains partout et notre maman, à chaque instant, nous répète : As-tu bientôt fini de faire joujou avec ta bébête, petit cochon ! Employé de cette façon…
C'est une réprimande sans effet
Puisqu'on r'commence sitôt après

Pour entendre la voix puissante
D'un ténor que la presse vante
Au théâtre vous vous installez
Et patiemment vous l'attendez
D'abord, vous dites : Ah ! ah ! le voilà, le fameux ténor ? Comment, c'est c' type-là ? Ah ben ! J' lui croyais plus d' gueule que ça. Mais petit à p'tit il vous épate et quand son ut de poitrine éclate, vous vous écriez, plein d'admiration : Oh, oh ! oh, le cochon ! Employé de cette façon…
C'est d' la critique d'art musical
Le p'tit compliment pas banal

Suivez-vous à son domicile
Une conquête, un amour facile ?
De ses charmes étant épris
Vous ne regardez pas au prix
De votre belle, en prenant congé le lend'main matin, en homme bien él'vé, vous glissez sous l' chandelier le fruit de son hospitalité en pensant : Elle l'a bien gagné. Sitôt votre départ, elle se lève dare-dare et, s'apercevant avec indignation qu'au lieu d'un louis vous n' lui avez laissé qu'un bouton, elle s'écrie en roulant des yeux furibonds : Oh ! oh ! le cochon ! Employé de cette façon…
C'est l'insulte grave et pourtant
Vous l'avez pas fait méchamment

Quand une fille cherche un p'tit homme
Pour l'épouser, elle veut en somme
Qu'en échange de ses bontés
Il possède toutes les qualités
Quand on lui fait la cour, elle tourne autour, elle reste sur la réserve, elle remarque, elle observe : celui-ci lui paraît trop grand, cet autre pas intelligent et quand elle voit un beau garçon qui a un nez comme un cornichon, elle se dit, tremblante d'émotion, en faisant ces p'tites réflexions : Si le reste est en proportion, eh ben, mon cochon… Employé de cette façon…
C'est le cri d'effroi d'une vision
Qui dépasse l'imagination

La femme, maîtresse ou légitime
Dit toujours au moment intime
À son chéri, son bien-aimé
Des p'tits mots doux pour l'empaumer
Quand elle vous appelle Ma gueule en or, ma crotte, mon trésor, mon jésus, mon chien, c'est qu'elle vous aime déjà bien mais, où pour l'homme ça d'vient flatteur, un compliment qui sort du cœur, c'est lorsque en pleine vibration elle pousse son dernier frisson, cette suprême exclamation : Oh ! oh ! cochon ! Vous voyez qu' de toutes les façons c'est pas l' cochon qu'il faut r'garder, c'est la façon de l' prononcer !


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