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| Titre : | Legros - La famille Legros |
| Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Hermand-Brun ; Guéteville, Louis |
| Interprète(s) : | Lejal, Victor |
| Genre : | Café-concert |
| Fichier audio : | |
| Support d'enregistrement : | Cylindre |
| Format : | Lioret n°4 (enregistrement acoustique) |
| Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
| Marque de fabrique, label : | Lioret |
| Date de l'enregistrement : | 1899-1901 |
| Instruments : | monologue, orchestre acc. |
| Couleur de la pâte : | Celluloïd blanc |
| État : | Exc |
| Vitesse (tours/minute) : | 106 |
| Matériel employé au transfert : | Archéophone |
| Date du transfert : | 10-04-2006 |
| Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos la thèse d'Henri Chamoux La diffusion de l’enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Coll. Jalal Aro. Titré : 'Legros, monologue' |
| Texte du contenu : | Legros - La famille Legros
Création : Chavat et Girier sous le titre Legros ! (1893) - reprises : Gabin (1901), Charlus et Maréchal (1904), Victor Lejal, Paul Lack et Guitton (vers 1910) Paroles : Louis Guéteville - Musique : Hermand-Brun - Éditeur : Louis Guéteville - Paris (1893) / Plébins partition (1893) - incipit : Voilà deux heures que j’serche ma capitaine. Charlus sur cylindre Columbia : - Scrogneu ! j' suis pas content. L' premier qui va m' tomber sous la coupe saura comment que j' m'appelle - Ma capitaine - Que vous voulez ? - Ma capitaine, c'est l' rapport - J' vois bien qu' c'est pas une machine à coudre ! Qui est-ce qui m'a fichu c't oiseau-là ? Approche un peu. Comment vous appelez-vous ? - Onésime Legros, né à… - J' 'mande pas tout ça, j' demande comment vous vous appelez - Je m'appelle Legros - Vous vous appelez Legros ? Ben, vous êtes bien sûr que c'est votr' nom ? - Oui, ma capitaine, puisque mon père… - J' m'en fiche de votr' père. J' d'mande pas votr' père, j' d'mande comment vous vous appelez - {En aparté :} I' va m' fiche au bloc… - Pour lors, vous vous appelez Legros. Eh ben, mon garçon, j'en suis bigrement fâché pour vous. Et tâchez d' marcher droit parce que j' vous aurai à l'as ! Qu'est-ce que vous avez à me r'garder comme un imbécile. Comprenez pas ? Vous êtes maigre comme un clou et vous avez l'audace de vous faire appeler Legros, histoire de vous fiche du gouvernement ! Contresens, mon garçon ! Quand on s'appelle Legros, on doit être gros ! J' connais qu' ça, moi ! Votre père ne vous l'a donc jamais dit ? - Mon père… - D'abord comme qu'i' s'appelle, votr' père ? - Mon père, i' s'appelle Legros… - Ah ! ah ! est-c' qu'il est aussi maigre que vous ? - Pardon, mon père il est infesté d'un abdomen de votr' genre - Brave homme, votre père, franc, loyal, qui s' fiche pas du monde, mais vous, vous êtes une sale nature. Et votre mère, comment qu'elle s'appelle, votre mère ? - Ma mère, e' s'appelle Legros - Et est-c' qu'elle est grosse, votre mère ? - Oh oui, ma capitaine - Brave femme, c'est pas comme vous. Et votr' sœur, comment qu'elle s'appelle votr' sœur ? - Ma sœur, elle s'appelle Legros - Ah ! ah ! est-c' qu'elle est grosse, votre sœur ? - Elle est grosse de six mois - Très bien, brave fille ! elle a compris qu'en s'appelant Legros, elle devait être grosse. Tâchez d' faire comme elle - Mais, ma capitaine, c'est impossible - J' m' en fiche ! Si dans six mois vous n'êtes pas comme votre sœur, j' vous fais fiche en compagnie de discipline ! Allez, rompez ! |
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