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Titre :Affranchissons-la
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Doubis, Pierre ; Amelet
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :4735
Numéro de matrice :46470-GR
Date de l'enregistrement :1908
Instruments :chant homme, orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :91
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :28-03-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Condition féminine, égalité des sexes. Répliques du choeur d'hommes au loin, par " oui " ou par " non ", procédé également employé dans "Affranchissons-la", "Alors y a du bon", " Vive le célibat ", " Voilà la civilisation ", "Leurs qualités", "Je n'suis pas de votre avis", " Justice et fraternité "
Texte du contenu :Affranchissons-la

Création : Paul Lack (1908 à la Cigale) - reprises : Zidner, Montels, Charlus

Paroles : Amelet - Musique : Pierre Doubis - Éditeur : Marcel Labbé, Paris [1908]


Comme toujours à la faible femme
L'homme impose la loi du plus fort
Je viens vous soumettre un programme
Qui doit améliorer son sort

{Parlé :}
L'homme ne doit rien avoir à envier à la femme, la femme doit être l'égale de l'homme.
Puisque nous avons des hommes de peine, c'est juste que nous ayons des femmes de peine. Nous avons des filles de joie ? nous aurons des hommes de joie. Y a des cocottes ? y aura des cocotiers. Y a des michés ? il y aura des michettes.
Voyons, messieurs, comme la femme, l'homme est-il joli ?
- Oui !
- Manque-t-il de grâce, de distinction ?
- Non !
- De ses charmes doit-il tirer profit ?
- Oui !
- Seule la femme doit-elle sentir bon ?
- Non !
Alors, mesdames...

Comme vous nous nous coll'rons su' l' nez d' la poudr' de riz
Et pour nous posséder, faudra y mettr' le prix

L'homme a toujours eu l'avantage
D'avoir le dessus sans raison
Il est temps d'oublier c't usage
Et d' rectifier la position

{Parlé :}
Quand l'homme se marie, il faut qu'il soit immaculé comme la femme, que le beau-père puisse dire à la jeune épousée sur le seuil de la chambre nuptiale : Ménagez mon fils, allez-y douc'ment, ne l' brutalisez pas, prenez-le comme ci, allez-y comme ça.
Puisque nous avons des innocentes, il est juste que nous ayons des innocents. Nous avons des filles pures ? il faut des garçons purs. Il y a des rosières ? Nous voulons des rosiers. Il y a des pucelles ? il y aura des puceaux.
Voyons, avez-vous été vierges ?
- Oui !
- L'êtes-vous encore, p'tits polissons ?
- Non !
- Par les femmes, est-ce qu'on est rousti ?
- Oui !
- Quand elles l'ont perdu, le voit-on ?
- Non !
Alors, mesdames...

Quand vous voudrez nous prendre notre virginité
Nous crierons comme des veaux afin d' vous imiter

La femme doit sans faire de manières
Embrasser toutes les professions
Et n' pas rester sur nos derrières
Pour satisfaire ses ambitions

{Parlé :}
La race chevaline nous donne le plus bel exemple d' l'égalité des sexes : Le cheval porte le même chapeau qu' la jument, tous deux mangent au même râtelier, ils se montent sans distinction et s'attellent dans les mêmes brancards. Eh bien, imitons-les.
Puisque nous avons des méd'cines, il est juste que nous ayons des méd'cins. Il y a des bistrots ? il y aura des bistroquettes. Il y a des portefaix ? il y aura des porte-fesses.
Voyons, messieurs, doit-on s' vêtir des mêmes habits ?
- Oui !
- La femme a-t-elle besoin d' jupons ?
- Non ! - Doit-elle porter culotte aussi ?
- Oui !
- Doit-on lui r'fuser l' pantalon ?
- Non !
Alors, mesdames...

Quand il vous arriv'ra de faire pipi comme nous
Faudra faire attention d' pas vous mouiller les g'noux


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