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Titre :La visite du Major, scène de la vie militaire
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Sim, Gabriel ; Simon, Lambert
Interprète(s) :Lejal, Victor
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Lioret n°4 (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Lioret
Date de l'enregistrement :1899-1901
Instruments :piano acc.
Couleur de la pâte :Celluloïd blanc
État :Exc+
Vitesse (tours/minute) :110
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :10-04-2006
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos la thèse d'Henri Chamoux La diffusion de l’enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Médication systématique avec des grains d'ipéca. Médecine militaire. Médecin, maladie, armée. Coll. Jalal Aro.
Texte du contenu :Le texte de la partition, ci-dessous, est suivi des différentes variantes selon la version enregistrée:

L'Adjudant. - Clairon, sonnez aux malades !
Le Major. - Allons, allons, dépêchons-nous, j' suis pressé... avancez l'numéro 1... Comment vous appelez-vous ?... Boudin... Ah ! C'est vous l'cochon d'Boudin ! où vous sentez-vous mal ?
- Au régiment, major
- Qu'est-c'que vous m'contez là... vous m'prenez pour un' tourte, prendrez 30 grammes d'ipéca. Allez ! rompez. Et vous l'numéro 2 ?... où vous sentez-vous mal ?
(accent normand) – M. le Major, c'est là... toute la journée, ça monte, ça descend, ça r'monte et ça r'descend...
Le Major. - Qu'est-c'que c'est qu'cette maladie-là, vous avez avalé un ascenseur ?...
- P't-être ben qu'voui, p't-être ben qu' non, M. le Major, mais j' crains plutôt qu'ça m'vient d'un' nommée Catherine.
- Allons, allons, c'est une histoire de brigands qu'vous m'racontez là, prendrez 50 grammes d'ipéca. - - Allez, rompez !... Et vous l'parigot, où avez-vous mal ?
(accent parisien) – M'sieu l'Major, j'demande à être exempté d'la marche, j'ai les pieds comme qui dirait en dentelles, j'marche pas, quoi, j'ai les pieds nickelés.
Le Major. - Des pieds en dentelle nickelée, c'est pas d'ordonnance, vous m'ferez 4 jours pour avoir des pieds d'fantaisie. Allez, rompez ! Et vous, l'numéro4, qu'est-c'que vos avez ?
(accent auvergnat) – Moi, monchieu l'Major, j'avais les amideladales enflés, et on me les a coupés par erreur. Bougri, à présent, j'en suis anémique.
- Eh bien, vous prendrez 50 grammes d'ipéca, rompez et n'galopez pas trop, vous pourriez attraper une phtisie galopante.
(accent méridional) – Moi, M. le Major, j'suis le cantinier, j'aurais un mot à vous dire au sujet de ma femme qui a mal au ventre, ell' prétend qu'c'est l'Boudin qu'en est cause.
Le Major. - Comment, c'est Boudin qui est cause si la cantinière a mal au ventre. Caporal vous lui enfilerez douze lavements. Quant à vous cantinier, vous f'rez prendre à votre femme 2 litres de haricots verts que vous ferez dissoudre dans un litre de pétrole, vous l'étendrez sur le marbre de votre commode, vous lui mettrez le cataplasme sur le ventre. Couvrez-la avec une échelle double, si la transpiration vient, elle est guérie ; si elle ne vient pas, elle est foutue. Allez, rompez !...
L'Adjudant. - Clairon, sonnez la soupe !


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Charlus sur Pathé 2618 :
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- Clairon, rappelez aux malades !
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Allons, allons, allons, dépêchons-nous là, j' suis pressé. Avancez, l' numéro 1. Comment vous appelez-vous ?
- Boudin
- Ah, ah ! c'est vous l' cochon d' Boudin. Où vous sentez-vous mal ?
- Au régiment, major
- Qu'est ce que vous m' contez là ! vous m' prenez pour une tourte ? Vous prendrez trente grammes d'ipéca. Allez, rompez !
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Et vous, l' numéro 2, où avez-vous mal ?
- M'sieur l' major, c'est là, toute la journée ça monte, ça descend, ça r'monte et ça r'descend
- Qu'est-ce que c'est qu' cette maladie-là ? ça vous vient d' vos parents, c'est héréditaire ?
- Hé, p't-êtr' ben qu'oui, p't-êtr' ben qu' non, m'sieur l' major, je n' dis pas mais j' crains plutôt qu' ça m' vient d'eune nommée Catherine
- Allons, allons, c'est une histoire de brigand qu' vous m' racontez là ? Cinquante grammes d'ipéca, ça vous calmera. Allez, rompez !
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Et vous, l' Parigot-là, où avez-vous mal ?
- M'sieur l' major, ah, j' demande à être exempté d' la marche, j'ai les pieds comme qui dirait en dentelles, j' marche pas, quoi, j'ai les pieds nickelés.
- Les pieds en dentelle nickelée, c'est pas d'ordonnance. F'rez quatre jours pour avoir des pieds d' fantaisie. Allez, rompez !
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- Et vous, là, l'Auvergnat Madingal, qu'est-ce que vous avez ?
- Moi, m'sieur l' major, j'avais les amies de la dalle enflées, on me les a coupées par erreur, bougré, à présent je suis anémique.
- Eh ben, vous prendrez soixante grammes d'ipéca. Rompez et n' galopez pas trop, vous pourriez attraper une phtisie galopante. Allez !
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- Moi, monsieur le major, je suis le cantinier. J'aurais un mot à vous dire au sujet de ma femme qui a mal au ventre. Elle croit que c'est l' boudin qui en est cause
- Comment ! c'est encore ce cochon d' Boudin ! Caporal, vous lui enfilerez douze lavements. C'est lui qui est cause si la cantinière a mal au ventre... ah ! bougre d'animal ! Allez, rompez, vous autres ! Clairon, sonnez la soupe !
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Gravures successives et interprètes différents amènent des variantes. En voici les principales pour exemple :

Charlus sur cylindre de marque non identifiée :
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Quant à vous, cantinier, vous ferez prendre à votre femme deux litres de haricots verts que vous ferez dissoudre dans un litre de pétrole, vous l'étendrez toute nue, mettez-lui l' cataplasme sur le ventre. Si la transpiration vient, elle est guérie, si elle ne vient pas, elle est foutue

Victor Lejal sur cylindre Lioret n°4 :
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Attention, là, tout l' monde sur un rang, j' suis pressé. Vous là-bas, l' gros, l' premier là, comment vous appelez-vous ? [...] vous vous fichez d' ma poire, hein, vous prendrez vingt-cinq grammes d'ipéca [...] Monsieur l' major, j'ai mal dans les estomacs, toute la journée, ça monte, ça descend, ça r'monte, ça r'descend - Ah, j' vois c' que c'est, mon garçon, vous avez dû avaler un ascenseur [...] Et vous, l' gros-là avec vos paupières en capote de cabriolet, ... [...] je ne peux pas marcher vu que j'ai des pieds plats [...] Monsieur le major, je dois vous dire, je ne peux pas marcher parce que j'ai reçu dans une explosion un morceau de ressort à boudin dans la jambe – Comment, c'est encore ce cochon d' Boudin qui vous a estropié ! Caporal, vous l'enverrez dix jours à la corvée d' lav'ment....

Paul Lack sur disque Opéra 1433 :
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Quant à vous, cantinier, [...] vous l'étendrez sur le marbre de votre commode, vous lui mettrez l' cataplasme sur le ventre, n'est-ce-pas, couvrez-la avec une échelle double...


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