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Titre :	Coquin de bonsoir, monologue
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Bourgès, Paul ; Garnier, Léon
Interprète(s) :	Bravo
Genre :	Monologue comique
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	19 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Odeon International talking machine Co.m.b.H.
Numéro de catalogue :	3194
Date de l'enregistrement :	1903
Instruments :	Déclamation, diction, monologue
État :	Exc++
Vitesse (tours/minute) :	84,8
Matériel employé au transfert :	Garrard 401, SME 3012, pointe 4,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	22-02-2014
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :	Coquin de bonsoir Création : Bourgès (1883 à la Scala) - reprises : Arnal, Bravo - Paroles : Léon Garnier - Musique : Paul Bourgès - Éditeur : Émile Benoit, Paris (1883) Je suis marié depuis l'année dernière Troun de l'air ! Et d'un bon époux je fais le devoir Coquin de bonsoir ! Cependant, la semaine dernière En flânotant sur le boul'vard Vé, j'aperçois une particulière Qui m'agaçait de son regard Elle était mince, blonde et légère Troun de l'air ! Et moi, je la suivis sur le trottoir Afin de lui livrer bataille J'hasarde un psit ! elle y répond Je m'approche et je lui ..?.. la taille Elle se laisse faire sans façon Hein, je lui dis, viens prendre un bock(e) de bière Troun de l'air ! Car je ne voulais pas me faire voir Coquin de bonsoir ! En buvant un sirop de groseille Elle me dit : Vous êtes Normand ? Non, je lui dis, je suis de Marseille Seulement j'ai perdu l'accent Elle ajoute : Si tu veux me plaire Troun de l'air ! Paie-moi des huîtres ou va t'asseoir Oh ! coquin de bonsoir ! J'accepte, alors elle commande Une douzaine d'huîtres, du homard Du foie gras, une sole normande Un caneton et du pommard Je disais en visant mon verre : Troun de l'air ! Ah ! ce n'est pas une femme, c'est un entonnoir Coquin de bonsoir ! Après avoir bu du champagne Soldé la note : Quatre-vingt francs Je lui dis : Permettez que je vous accompagne Jusque dans vos appartements Hé, je pensais à ma ménagère Troun de l'air ! Que j'allais cocufier sans le vouloir Coquin de bonsoir ! Mais comme je sortais avec la dame J'aperçois un monsieur de loin Qui me dit : Hé, tu me piques ma femme ? Et puis vlan ! il m'allonge un grand coup de poing Hé, je me retourne et par derrière Troun de l'air ! Je reçois un coup d'assommoir Coquin de bonsoir ! Je me sauve, la mort dans l'âme Il était quatre heures du matin En entrant, je surprends ma femme En négligé chez mon voisin De saint Joseph j'étais confrère Troun de l'air ! Et j'avais un œil au beurre noir Coquin de bonsoir ! Moralité : Ceci vous prouve que dans la vie Que l'on soit Marseillais ou Normand On peut, sans en avoir l'envie Être cornard, battu et content Maintenant, si j'ai su vous plaire Troun de l'air ! Eh bien, il faudra revenir me voir Coquin de bonsoir !