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84 résultats trouvés
Titre : | Le canard marseillais, monologue |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Delormel, Lucien ; Garnier, Léon |
Interprète(s) : | Bravo |
Genre : | Monologue comique : paysannerie |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 17 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Zonophone international Company |
Numéro de catalogue : | 12127 |
Date de l'enregistrement : | 1903 |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
Vitesse (tours/minute) : | 84 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 2,2ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss |
Date du transfert : | 13-09-2023 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. … voilà comment le canard marseillais inventa le train de ceinture |
Texte du contenu : | Le canard marseillais
Création : Paulus (1885) - reprises : Charlus, Mayol, Paul Lack (1909) Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Éditeur : A. Bocq, Paris (1885) la partition : Les Parisiens, qui sont blagueurs Se prétendent les inventeurs Du chemin de fer de ceinture Et moi, Barbassou, je vous jure Que c'est encor dans le Midi Que ce progrès fut accompli Si vous ne voulez pas me croire Écoutez un peu cette histoire : Certain jour, à Marseille, un superbe canard Un canard du Midi né sur la Canebière Se promenait pensif au bord d'une rivière Il se disait tout bas : Sacré nom d'un pétard ! Je suis à jeun, ! Pécair ! faut que je me débrouille Pour trouver à dîner... lorsque sur son chemin Dans l'herbe, il aperçoit une belle grenouille Qu'était en train de prendre un tantinet le frais Troun de l'air ! se dit le canard marseillais Je suis sauvé !... Sur elle, il s'élance de suite Et, sans prendre le temps de mâcher la petite D'une seule bouchée, il l'avale aussitôt Mais comme il savourait cet excellent morceau La grenouille, n'étant pas du tout satisfaite D'être entrée par son bec, ne perdit pas la tête Et sortit prestement par l'autre extrémité Hé, quésako ! s'écrie le canard épaté C'est curieux comme j'ai la digestion rapide ! Mon estomac, je crois, me semble encore plus vide... Lorsqu'en tournant le dos il revoit, tout saisi La grenouille à deux pas qui se fichait de lui Bon Diou ! se dit-il, je comprends le mystère La grenouille, elle a pris ma porte de derrière ! Là-dessus, il bondit et rattrape bientôt Le petit animal qu'il avale à nouveau Puis le canard s'assoit, la face réjouie Afin de lui boucher la porte de sortie Mais le canard assis finit par s'ennuyer Alors, comme il ouvrait la bouche pour bâiller La grenouille s'enfuit par la porte d'entrée Mais la pauvre pitchoune fut vite rattrapée Et lui la ravala pour la troisième fois Tu te fiches de moi, dit le canard, je crois... Mais je sais un moyen pour ne plus que tu sortes Té ! c'est de me boucher tout à fait les deux portes En prononçant ces mots, le canard entêté Se mit le bout du bec dans l'autre extrémité C'est-à-dire qu'il mit sans plus de facétie Son... sa porte d'entrée dans celle de sortie La grenouille au-dedans, s'ennuyant à mourir Fit le tour du canard sans pouvoir en sortir Car, n'apercevant pas la nouvelle soudure Elle tournait toujours, cherchant une ouverture Elle tourna dix ans sans en sortir jamais Et v'là comment le canard marseillais Inventa le chemin de fer-re de ceinture |
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