Recherche avancéeRecherche tout champNouvelle recherche Page d'accueil  

   
Titre :
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :
Interprète(s) :
Genre :
Année d'enregistrement :
Instruments :
Marque de fabrique, label :
Format :
   
Retour au tableau des résultats

28 résultats trouvés

Précédent 1 10 28 Suite droite

 
Titre :La fin d'une sentinelle
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Soulaire, Victor ; Sibre, Georges
Interprète(s) :Fréjol
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :17 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Favorite
Numéro de catalogue :7081
Numéro de matrice :524-e
Inscriptions complémentaires :II
Date de l'enregistrement :1905-08 a
Instruments :piano acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :77,2
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 3kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :08-02-2011
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :La fin d'une sentinelle


Paroles : Georges Sibre - Musique : Victor Soulaire - Éditeur : Maurel


Y a plus d' bon Dieu ! y a plus rien !
Bref, y m'en arrive une affaire !
Qu'est-c' que j'ai fait, cré nom d'un chien
Pour avoir la guigne, c'tte misère !
Les copains m' disent en rigolant :
Laisse donc, va, c'est une bagatelle
Mais moi, j' pleure rien qu'en y pensant
J' viens d'écraser une sentinelle
J' vous jure pourtant qu' j'avais rien bu
Juste à peine un p'tit verre de cidre
Mais c'est pas ça, voyons, qu'a pu
Me faire commettre un homicidre
Et puis, pourquoi qu'elle a rien dit ?
Moi, j'aurais gueulé à sa place
J' parie même qu'elle a rien senti
Y a tout d' même des gens coriaces
Je m' doutais de rien
Quand l' colon, c' matin
R'garde mes pieds et m'appelle
En m' disant : Ah ça ! mais dis donc
T'as écrasé une sentinelle
Et t'as l' toupet d' v'nir ainsi
Planter d'vant moi ta grosse bedaine
Avec aux pieds l' corps du délit !
Flanquez-lui quatre jours pour la peine !
Acré bon Dieu, va, je m' dis : Ça y est, j' suis assassin
J' viens d' commettre un crime effroyable
Avec mon godillot c' matin
J'ai écrasé un d' mes semblables
À la chambrée j' cours aussitôt
Et là, vite, à moitié malade
Je r'garde la s'melle de mon croqu'not
Oh ! qu'il était en marmelade
On n' distinguait plus rien de rien
De la pauvre sentinelle posthrume
J' pensais : Fallait qu' ça soye un nain
Pour qu'elle fasse aussi peu d' volume
Quand sa famille viendra l' chercher
Y a pas, faudra que j' leur y crie :
C'est c' pauvre Udéli qu' vous d'mandez ?
Ben, v'là son corps, v'là l' corps d'Udéli
Quand j'eus bien soulagé mon cœur
Et qu' j'eus pleuré tout à ma guise
Je m' dis : J' vas lui rendre les honneurs
Y s'agit pas d' faire des bêtises
Alors, dans le quartier obscur
J' suis parti, armé d'une chandelle
Et j'ai déposé l' long du mur
Les restes de la pauvre sentinelle


Montrer l'autre transfert audio du même document, ou montrer la face associée

Permalien : http://www.phonobase.org/6698.html

  Recherche avancéeRecherche tout champNouvelle recherche Page d'accueil