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Titre :Les demoiselles de pensionnat
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Guilbert, Yvette ; Chaudoir, Félix ; Dalleroy
Interprète(s) :Guilbert, Yvette
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :1385
Numéro de matrice :28810R
Inscriptions complémentaires :22-8
Date de l'enregistrement :1902-1903
Vitesse (tours/minute) :90
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :06-06-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Les demoiselles de pensionnat

Création : Yvette Guilbert (1894, encylindré en 1897 par Rollini) - reprises : Nita Darbel (1894), Duval (circa 1900), Charlus (1905)

Paroles : Dalleroy - Musique, Yvette Guilbert, arrangements Félix Chaudoir - Éditeur : La sirène musicale - Paris (1894)


Yvette Guilbert :

Toutes papotantes et frétillantes
Sous le regard des surveillantes
Elles promènent leurs corsages plats
Les demoiselles de pensionnat
Elles ont, ces jeunes et coquettes filles
Une jupe qui s'arrête aux chevilles
Et une langue qui n' s'arrête pas
Les demoiselles de pensionnat
Et sur leurs fronts que rien ne froisse
Elles n'ont pas un seul pli d'angoisse
Elles n'ont des p'tits plis qu'à leurs bas
Les demoiselles de pensionnat

Quand elles s'habillent devant leur glace
Un p'tit désir en leur âme passe
D'avoir des chemises qui n' les grattent pas
Les demoiselles de pensionnat
Elles rêvent de p'tites culottes toutes roses
Dans le haut pudiquement closes
Avec des faveurs, oui, dans l' bas
Hou ! les demoiselles de pensionnat
Et quand elles accrochent leurs jarretières
Elles ont l'intuition première
D'une paire de flûtes dont on jouera
Les demoiselles de pensionnat

En attendant, elles sont gentilles
Et font la joie de leurs familles
Car leurs familles ne les voient pas
Les demoiselles de pensionnat
Elles sont l'éclat de rire en la vie
Jusqu'au jour où on les marie
C' qui est alors le suprême éclat
Des demoiselles de pensionnat
Et lorsque sonne l'heure tendre
Que l' jeune mari croit leur apprendre
Elles ont leur baccalauréat
Ah ! les demoiselles de pensionnat


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Charlus :

Toutes papotantes et frétillantes
Sous le regard des surveillantes
Elles promènent leurs corsages plats
Les demoiselles de pensionnat
Elles ont, ces jeunes et coquettes filles
Une jupe qui s'arrête aux chevilles
Une langue qui ne s'arrête pas
Les demoiselles de pensionnat
Et sur leurs fronts que rien ne froisse
Elles n'ont pas un seul pli d'angoisse
Elles n'ont des p'tits plis qu'à leurs bas
Les demoiselles de pensionnat

Quand elles s'habillent devant leur glace
Un p'tit désir en leur âme passe
D'avoir des chemises qui n' les grattent pas
Les demoiselles de pensionnat
Elles rêvent de culottes toutes roses
Dans le haut pudiquement closes
Mais avec des faveurs dans l' bas
Les demoiselles de pensionnat
Et quand elles agrafent leurs jarretières
Elles ont l'intuition première
D'une paire de flûtes dont on jouera
Les demoiselles de pensionnat

Éprises d'idéal et d' tendresse
Elles cachent avec assez d' justesse
Des livres d'amour sous leur matelas
Les demoiselles de pensionnat
Altérées de sources impures
Elles boivent le texte et les gravures
Après boiront du quinquina
Les demoiselles de pensionnat
Et dans le jour, désir de vierge
Elles font de l’œil au vieux concierge
Malgré son nez bourré d' tabac
Les demoiselles de pensionnat

En attendant, elles sont gentilles
Et font la joie de leurs familles
Car leurs familles ne les voient pas
Les demoiselles de pensionnat
Elles sont l'éclat d' rire en la vie
Jusqu'au jour où on les marie
C'est alors le suprême éclat
Des demoiselles de pensionnat
Et lorsque sonne l'heure tendre
Que l' jeune mari veut leur apprendre
Qu'elles ont leur baccalauréat...
Lala lala ! les demoiselles de pensionnat


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