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Titre :	Les fruits cuits
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Guttinguer, Roger ; Briollet, Paul
Interprète(s) :	Dranem
Genre :	Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	APGA
Numéro de catalogue :	2244
Numéro de matrice :	A423
Date de l'enregistrement :	1909-1910
Vitesse (tours/minute) :	84
Matériel employé au transfert :	Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe HMV, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	06-07-2010
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :	Les fruits cuits Création : Dranem (1910 à l'Alcazar d'Eté) - reprises : Paul Lack, Alcide Terneuse Paroles : Paul Briollet - Musique : Roger Guttinger - Éditeur : Aux Répertoires Réunis /Maurel, Paris(1911) Dranem sur APGA : Je suis confiseur Et y a pas d'erreur J’ vous l’ confie Faut pas s'endormir Afin d’ bien confire L’ fruit qu’on fit Point il ne suffit Qu'au feu l'on confie De beaux fruits Pour les faire bien cuire Faut d'abord saisir Le r'frain que j’ vais dire : {Parlé:} Vous n'avez tout simplement qu'à prononcer ces paroles : J'ai mon fruit cru qui cuit, sans que mon fruit cuit fuie… C'est-à-dire sans que mon fruit cuit fuie dans la bassinoire. Par exemple, vous faites des confitures de prunes : vous prenez vos prunes, vous les essuyez avec votre tablier ou l' pan d' votre chemise, vous prenez la bassinoire et puis avec la cuiller vous touillez et vous leur chantez ce p'tit r'frain : J'ai mon fruit cru qui cuit Sans que mon fruit cuit fuie Pour faire des bonnes confitures J'ai mon fruit cuit qui cuit Sans que mon fruit cuit fuie Pour faire les confitures de fruits cuits {Parlé:} Vous voyez, c'est simple. Seul'ment, fallait l' trouver c' refrain-là… Faut pas avoir mangé des macaronis pour dire ça. Vous allez voir ce couplet-là : Des dames du faubourg Chez moi, viennent au cours De fruits cuits Tenez, l'autre soir La baronne Tapoir En a pris Pendant qu’ mon fruit cuit Tout à coup, ell' m' dit : Mon ami C’ qui pète comme une mine C'est-y votre bassine Ou l’ fond d’ votre cuisine ? {Parlé:} J' dis : Non, c'est pas ma bassine qui pète chez moi, c'est tout simplement parce qu'en c' moment… J'ai mon fruit cru qui cuit Sans que mon fruit cuit fuie Pour faire de bonnes confitures J'ai mon fruit cuit qui cuit Sans que mon fruit cuit fuie Pour faire les confitures de cuits fruits {Parlé:} Oh ! oh ! des confitures de cuits fruits, ben, mon vieux, toi, tu vas un peu trop vite pour la musique, c'est vrai, notre chef, là, c'est parce qu' tu mets trop d' feu là-d'ssous, tu vas sûr'ment tout à l'heure arriver à faire brûler l'abricot, l'abricot cru, l'abricot cru d' la baronne. Attention à ce couplet : Voulant adorer Une femme du métier Je m’ morfonds Près d'une tendre enfant Qui est confite en Dévotion Elle m'a dit un soir "Afin de t'avoir Ma belle poire J'ai appris par cœur Ton r'frain d’ confiseur… Viens ! J’ f'rai ton bonheur" {Parlé :} Oh, mais ! j' dis, ben, quand nous s'rons mariés, ça s'ra épatant, ma douce fiancée. Elle me dit : Armand, toutes les nuits, avant d' me coucher je récète ta r'citte... je récite ta r'cette, je récite avec un bâton d'angélique sur les lèvres et deux marrons glacés dans les mains… Aussi, prends-moi… je te donne tout… mon angélique, mes marrons… je bous, j'écume… mais fais attention parce que... J'ai mon fruit cru qui cuit… Sans que mon fruit cuit fuie Pour faire de belles confitures J'ai mon c.u qui fuit Sans que.. oh ! oh ! j'ai mis un bouchon à l’ém'ri ! ------------------------ Paul Lack : Je suis confiseur Et y a pas d'erreur J’ vous l’ confie Faut pas s'endormir Afin d’ bien confire L’ fruit qu’on fit Point il ne suffit Qu'au feu l'on confie De beaux fruits Pour les faire bien cuire Faut d'abord saisir Le r'frain que j’ vais dire : {Parlé:} Vous n'avez tout simplement qu'à dire correctement cette jolie phrase : J'ai mon fruit cru qui cuit, sans que mon fruit cuit fuie… C'est-à-dire sans que le jus du fruit se sauve de la bassinoire, voyez. C’est rien du tout… exemple : pour des prunes confites, vous prenez délicatement vos prunes, vous les essuyez avec un linge bien propre… à défaut, vous pouvez toujours les essuyer avec le devant de votre chemise… puis vous arrachez la queue… et vous jetez le tout dans une bassine en prononçant ces paroles cabaneababa… alibaba… cacabalistiques : Hum !.. J’ai… Euh !… J’ai ! …. J'ai mon fruit cru qui cuit Sans que mon fruit cuit fuie Pour faire des bonnes confitures J'ai mon fruit cuit qui cuit Sans que mon fruit cuit fuie Pour faire des confitures de fruits cuits {Parlé:} Vous voyez, c'est rien du tout… la première fois, ça fait un peu de marmelade, mais ça ira tout seul quand ça aura mijoté, vous allez voir ça… Des dames du faubourg Chez moi, viennent au cours De fruits cuits Tenez, l'autre soir La baronne Tapoir En a pris Pendant qu’ mon fruit cuit On entend un bruit Elle me dit : "C’ qui pète comme une mine C'est-y votre cuisine Ou l’ fond d’ votre bassine ?" {Parlé:} Mais non, baronne… c'est pas l’ fond d’ la bassine… C'est tout simplement parce que… je… j’ai… j’ai mon J'ai mon fruit cru qui cuit Sans que mon fruit cuit fuie Pour faire des bonnes confitures J'ai mon fruit cuit qui cuit Sans que mon fruit cuit fuie Pour faire des confitures de fruits cuits {Parlé:} Zut !… ça ne va pas si bien que la première fois… c’est à cause des noyaux. Et puis, c'est la faute du chef d'orchestre... tu vas trop vite, mon vieux… t’y mets trop d’ feu… tu vas faire brûler l'abricot cuit d’la baronne… non… l'abricot cru de la baronne qui cuit. Ça y est !… Ah ! cette fois, à un autre !… Voulant adorer Une femme du métier Je m’ morfonds Près d'une tendre enfant Qui est confite en Dévotion Elle m'a dit un soir "Afin de t'avoir Ma belle poire J'ai appris par cœur Ton r'frain d’ confiseur… Viens ! J’ f'rai ton bonheur" {Parlé:} Cette fois… Hein ?… En douce !… c’est d' la confiture de ménage, et puis si ça ne va pas bien… mon vieux, tu f'ras rater mon mariage… attention, hein ! C'est ma fiancée qui parle… Elle me dit : "Oui z’Armand, toutes les nuits avant d' me coucher, je récète ta recitte… non je récite ta recette avec un bâton d'angélique sur les lèvres et deux marrons glacés dans les mains… Aussi, prends-moi… j' te donne tout… mon angélique, mes marrons… je bous, j'écume… j'ai… mon… j'ai…" J'ai mon c… ru qui cuit… Oh... qui cuit …… pour faire des bonnes confitures... j'ai mon fruit cru qui cuit... oh... fruit cru qui cuit... Et j'ai mis un bouchon à l’émeri !