Recherche avancéeRecherche tout champNouvelle recherche Page d'accueil  

   
Titre :
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :
Interprète(s) :
Genre :
Année d'enregistrement :
Instruments :
Marque de fabrique, label :
Format :
   
Retour au tableau des résultats

411 résultats trouvés

Précédent 1 33 51 101 151 201 251 301 351 401 411 Suite droite

 
Titre :Les héritiers Balandard
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Gramet, Alphonse ; Maader ; Muffat, Frédéric
Interprète(s) :Dranem
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
PhotoPhoto
Support d'enregistrement :Disque
Format :27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :APGA
Numéro de catalogue :2248
Numéro de matrice :A427
Date de l'enregistrement :1909-1910
Vitesse (tours/minute) :84
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 4,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe HMV, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :27-06-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. L'étiquettel annonce : Les héritiers de Balandard
Texte du contenu :Les héritiers Balandard

Dranem (1911 à l'Eldorado), Pauley (1911 à La Fauvette) - Paroles : Frédéric Muffat, Maader - Musique : Alphonse Gramet - Éditeur : L. Maurel, Paris (1911)


sur Pathé-APGA :

Ah !… Ah ! j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer, j'ai les Balandard qui viennent d'hériter, des gens qui restent dans ma maison. Ce sont des gens charmants. Ils n'ont pas hérité d'argent, ils ont hérité tous d'une paire de quelque chose, un souvenir de famille et c'est tous une paire qui vient du père du grand-père de la grand-mère. Ainsi, le grand-père, dans le temps avait été en Algérie.Vous savez là-bas ce que l'on se met sur la tête. Ben, on a des fez sur la tête. Ben, la petite-fille, la petite-fille de ces gens-là a hérité de la paire de fez du grand-père. Ah ! elle est contente. Elle se balade dans la rue toute la journée, elle dit : C'est moi qui ai les fez à grand-père ! c'est moi qui ai les fez à grand-père ! Alors y a tous les gosses qui courent derrière elle, naturellement. Ils veulent lui chiper les fez. Alors sa mère lui dit : Dis donc, Rosalie, hein, tu vas me faire le plaisir de ranger ça ! Alors elle a retiré les fez, on n'en n'a plus entendu parler.
Puis il y a la mère, la mère Balandard qui a hérité d'une paire de saints, oui, comme le… on la savait bigote, il lui a légué ça, oui. Il y a saint Frusquin et saint Symphorien, oui, des saints en plâtre, oui. Alors, comme elle sait que je ne suis pas dévot, elle veut me laisser toucher le plus petit bout de ses saints. Un jour, je voulais les lui prendre pour les voir de près, elle m'a dit : Ah ! bas les pattes ! je ne veux pas que vous tripotiez mes saints ! Mais en faisant un faux mouvement, les voilà qui glissent et elle avait les saints qui lui tombaient sur les cuisses. Ah ! on peut dire qu'elle a soin de ses saints, elle les lave toutes les semaines, elle les gratte, elle les rince, pour les faire sécher elle met ses saints à la fenêtre. Une fois qu'ils pendaient sur le balcon, pour lui faire une blague, j'ai chipé sa paire de saints et, à la place, j'ai mis les faux nichons de ma femme. Mais je lui ai renvoyé le lendemain par colis postal. Enfin, on peut dire que c'est des saints baladeurs.
Quant au mari, le père Balandard, oh ! celui-là, il lui est revenu quelque chose d'épatant, parce que la grand-mère de ces gens-là avait filé dans le temps. Elle avait pas filé avec un homme, elle avait filé du lin avec du chanvre. Alors le mari avait gardé les instruments de travail de sa femme. Ça fait que le grand-père, le mari, le mari, le grand-père, avait hérité de la paire de quenouille. Oh ! il était enchanté ! Il a voulu les mettre sur la cheminée, seulement ça ne va pas bien, oui, elles sont dépareillées, y en a une grosse et une petite. Oh ! il m'a dit : Si tu savais le plaisir que ça me fait : ça me rappelle ma jeunesse, mon enfance, je vois la chaumière, la cheminée, les quenouilles de mon grand-père pendues au plafond.
Puis ce sont des gens, vous savez, qui sont très gentils, ils ont beaucoup de goût, ils ont fait une panoplie avec tout ça, oui, oui, une belle panoplie. Alors ils ont mis la… la machine, la… la paire de saints en haut, la paire de fez dans le milieu, puis la paire de quenouilles en bas. Ça fait très bien, vous verrez, c'est merveilleux ! C'est épatant !
Ce sont des gens épatants, vous savez !


----------------
sur APGA :

Ah ! ah ! ah ! ah !… Ah là là ! figurez-vous qu'y a mes voisins, ils sont très contents, ils viennent tous d'hériter, ils n'ont pas hérité d'argent, non, non, pas du tout, mais ils ont hérité des souvenirs de famille, il ont tous hérité d'une paire de quelque chose. Ce qu'il y a de plus rigolo c'est que c'est une paire qui vient du père du grand-père de la paire. Enfin, ils ont tous une paire de quelque chose.
Y a la petite fille qui a hérité, parce que le grand-père avait été en Afrique, alors il avait des fez, des fez sur la tête. Alors elle a hérité d'une paire de fez, la petite. Ah ! elle est contente. Elle se promène dans la rue, et puis elle dit : J'ai les fez à mon grand-père ! c'est moi qui ai les fez à mon grand-père ! Puis y a tous les gosses qui viennent derrière, ils veulent lui chiper les fez. Seulement, naturellement, elle ne veut pas, cette petite, c' pas. Alors sa mère lui a dit : Tu vas me faire le plaisir de les ranger, hein, alors on lui a retiré les fez, naturellement.
Ah ben, y a la… la femme, elle a hérité d'une paire de saints, pas des seins… non, des saints en plâtre, c'est saint Frusquin puis saint Symphorien. Bah ! c'est pas mes idées alors, n'est-ce pas, je la laisse tranquille. Oh ! elle nettoie ses saints toute la journée. L'autre fois, elle les avait, en train de les nettoyer, ça lui est tombé sur les cuisses. Moi, ça ne me regarde pas, ces trucs-là. Elle les met à la fenêtre… J'ai voulu les toucher, elle m'a dit : Non, je te défends d'y toucher, je ne veux pas que tu touches même le bout de mes saints. Alors j'ai laissé.
Oh ! mais y a le mari, lui, il a hérité d'un truc épatant. Oh ! il est heureux comme tout.
Parce qu'il y avait la grand-mère du grand-père qui avait filé dans le temps. Pas avec un homme, elle filait du lin puis du chanvre pour faire des draps, vous savez, pour faire des draps, oui, c'est ça, pas des Dranem, pour faire des draps. Alors, naturellement, le grand-père, il avait conservé ses instruments de travail. Ça fait que le mari a hérité d'une paire de quenouilles. Oh ! il est heureux. Oh ! il est heureux d'avoir les quenouilles à son grand-père, il est content comme tout. Il a voulu les mettre sur la cheminée, seulement il ne peut pas parce qu'y a en a une grosse et une petite, alors ça l'embête, c'est tout dépareillé. Alors il me dit : Si tu savais comme ça me fait plaisir, ça me rappelle ma jeunesse, quand je voyais les quenouilles de mon grand-père pendues au plafond. Oh ! je suis heureux !
Puis ils ont beaucoup de goût dans cette maison-là, alors ils ont fait une belle panoplie avec ça, ils ont mis la couronne de fleurs d'oranger en haut, les saints en bas,
les fez dans le milieu puis la paire de quenouilles en bas. Ça fait très bien, vous savez, dans le machin, ça va très bien !


Montrer l'autre transfert audio du même document, ou montrer la face associée

Permalien : http://www.phonobase.org/6250.html

  Recherche avancéeRecherche tout champNouvelle recherche Page d'accueil