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Titre :	Le Faubourg s'éveille
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Forest, Jacques ; Lepelletier, Raoul
Interprète(s) :	Maréchal, André
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Cylindre
Format :	Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Pathé
Numéro de catalogue :	1686
État :	Exc+
Vitesse (tours/minute) :	168
Matériel employé au transfert :	Archéophone, pointe Pathé sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat
Date du transfert :	31-03-2015
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. Faubourgs, quartiers de Paris : l'artisan, le trottin, le rond-de-cuir. Voir aussi : Paris à 5 h du matin
Texte du contenu :	Le faubourg s'éveille Création : Dufresnoy (1899 à l'Alcazar d’Été) - Paroles : Raoul Lepelletier - Musique : Jacques Forest - Éditeur : Plébins, À la Société Anonyme, Paris {Refrain :} Par les faubourgs, en bandes matinales, Mécaniciens, peintres et serruriers En échangeant de bonnes blagues banales Gais et dispos s’en vont les ouvriers. Les v’là partis, grillant une cigarette Ou bien lisant leur journal en chemin ; Manquer l’turbin, même au lendemain d’une fête, C’est bon pour ceux qu’ont un poil dans la main ! Tandis que l’horizon s’éclaire Aux premiers rayons du soleil, De sa voix grave et séculaire, L’angélus sonne le réveil. Alors vivement dans chaque mansarde On s’apprête, on s’quitte, en deux mots C’est l’heure en moins quand on s’attarde Faut penser au pain des marmots ! {Refrain :} Dans les faubourgs, parmi la foule accrue, Le p’tit trottin coudoie le vieux rond d’cuir. Tout ça s’en va fourmillant par la rue, Préoccupé, nerveux, pressé d’s’enfuir ; Mais comme faut bien en somme qu’on casse la croûte, Si peu qu’ce soit, ça bouche toujours un trou, Sans s’arrêter, tout l’monde déjeune en route En grignotant un p’tit croissant d’un sou !