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Titre : | Haïa ! chanson arabe |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Berniaux, Désiré ; Ardot, Paul ; Laroche, Albert |
Interprète(s) : | Lack, Paul [Léopold Postieau] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Gramophone |
Numéro de double-face : | K-321 |
Numéro de catalogue : | 232300x |
Numéro de matrice : | 14424u |
Date de l'enregistrement : | 1909-03-08 |
État : | Exc++, un point de saturation |
Vitesse (tours/minute) : | 76 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 02-06-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Colonial. Condition féminine, prostitution, maladie vénérienne, médecin. ‘Tout ce qu'il y a de plus beau : la reine Ranavalo, la belle Otéro… Mention sur l'étiquette : 'avec accessoires' |
Texte du contenu : | Création : Mayol (1908) - Paroles : Paul Ardot, Albert Laroche - Musique : Désiré Berniaux - Éditeur : Charles Mayol (1908)
Version Charlus Version Paul Lack [mots entre crochets] Lorsque je fus en Algérie J' découvris une jeune fathma Marchande de chandelles à Bougie (*) Dont l’œil langoureux m'alluma Tout c' qu'il y a de plus beau La Vénus de Milo Otéro, la reine Ranavalo Une vierge de Raphaël L'archange saint Michel Toutes les beautés d' la terre et du ciel Haïa, haïa Tout ça ne vaut pas la fathma Haïa, haïa Macache bono chouïa barka Elle était fraîche et coquette Grassouillette comme une caillette Ses p'tits nichons ronds et chouettes Étaient comme deux cacahuètes Haïa, haïa C'était la plus jolie fathma Haïa, haïa La fille des Béni Boufmoissa J'ai vu des choses très épatantes En ce beau pays de houris Des moukères aux formes tentantes Avec un p'tit air dégourdi J'ai mangé d' leur fricot Du bouc, du bourricot Et de la confiture d'arbicot J'ai vu des tas d' chameaux Animaux anormaux Qui s' baladent avec des bosses su' l' dos Haïa, haïa C'est tout l' contraire chez ma fathma Haïa, haïa Elles sont en-d'ssous d' son estomac J'avais rêvé, pauvre pantre De voir une mosquée mais, diantre ! Une mosquée, c'est comme un antre Où jamais un [nez] chrétien n'entre Haïa, haïa Ça n'est pas comme chez ma fathma Haïa, haïa Tous les chrétiens peuvent entrer là Un calife pas apocryphe Ayant fait cocu son papa Fatma naquit d'un coup d' canif(e) Qu' sa maman donna dans l' contrat Elle avait un beau bec Et sa galette avec Ayant dû toucher pas mal de scheiks On s'aima tant et plus À l'ombre des cactus Comme dans un p'tit hôtel rue Picpus [Comme un p'tit hôtel d' la rue Picpus] Haïa, haïa Lorsque je quittai ma fathma Haïa, haïa Quel souvenir elle me laissa ! Méd'cin, quatre cent francs quarante Médicaments, trois cent trente Bains sulfureux, cent cinquante Sans compter une peine cuisante Haïa, haïa V'là c' que m'a coûté ma fathma Haïa, haïa La fille des Béni Boufmoissa (*) Bougie = Bugaya, ville d'Algérie exportatrice de cire |
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