Création : ?? (1907) - Chanté par Darbon (1907), Fauvette (1907), Gilbert D. (1907), Mafer (1907), Georgel (1907), Charlus (1907)
Paroles : Ferdinand-Louis Benech, René Champigny - Musique : Désiré Berniaux - Éditeur : L. Digoudé-Diodet, Paris [1907]
Quand ils vont enlacés par la rue
Les passants se retournent à leur vue
Et murmurent, souriants, l'âme émue :
Ils sont heureux
Les amoureux
C'est l'ivresse infinie, c'est l'extase
Voyez-les, gentiment comme ils jasent
Ils terminent d'un baiser toutes leurs phrases
Oui, mon amour
C'est pour toujours
{Refrain :}
Ce sont les amoureux
Passants, fermez les yeux
Qu'ils sont mignons
Ah ! comme c'est bon
C'est si gentil d'aimer
Faut pas les déranger
C'est du bonheur qui passe
Mettez-vous à leur place
Quand on est amoureux, mon Dieu !
On se le prouve comme on peut
Un mari devant la garçonnière
Où le trompe son épouse adultère
S'écriait : Monsieur l' commissaire
Allons, entrez
Et constatez
L' commissaire lui répond : J' vous assure
J' vois très bien par le trou d' la serrure
Qu' vous soyez cocufié, ça j' vous l' jure
Mais j' vous en prie
Ne faites pas d' bruit
{Refrain :}
Ce sont les amoureux
Voyons ! fermez les yeux
Qu'ils sont mignons
Ah ! comme c'est bon
C'est si gentil d'aimer
Faut pas les déranger
C'est du bonheur qui passe
Mettez-vous à leur place
Quand on est amoureux, mon Dieu !
On se le prouve comme on peut
Tout en haut d' la maison, qu'est-c' qui s' passe ?
C'est un bruit d' mobilier qu'on fracasse
Par la f'nêtre il s'envole dans l'espace
Voilà l' fourneau
V'là l' pot à eau
On s' dispute : Au s' cours ! mes bassines !
Su' l' palier, les voisins, les voisines
Tremblent de peur, c'est un crime, ça s' devine
Tremblez donc pas
C'est rien d' tout ça
{Refrain :}
Ce sont les amoureux
Voisins, fermez les yeux
I's s' fichent des gnons
Ah ! comme c'est bon
C'est si gentil d'aimer, aïe donc
Faut pas les déranger
Voilà l' plumard qui passe
Puis c'est l'armoire à glace
Quand on est amoureux, mon Dieu !
On se le prouve comme on peut