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Titre :	Quand j'suis une modiste
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Delormel, Lucien ; Poncin, Eugène ; Briollet, Paul ; Mortreuil, Félix
Interprète(s) :	Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :	Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Pathé
Numéro de catalogue :	1832bis
Numéro de matrice :	36306-G
Inscriptions complémentaires :	12-6
Date de l'enregistrement :	1909
Instruments :	chant homme, orchestre acc.
État :	Exc++
Vitesse (tours/minute) :	88
Matériel employé au transfert :	Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	27-03-2022
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :	Quand j'suis une modiste Création : Maurel (1894 à l'Alcazar d'Eté) - Paroles : Briollet, Mortreuil - Musique : Del, Poncin - Éditeur : Grim, Paris (1894) La partition : En amour, je suis spécialiste, Je ne suis pas n'importe qui, Moi, je n' chass' que la modiste, Cette vaille au plumage exquis. Ainsi, l'autr' jour, j'vis un' gazelle Au plus affriolant museau Qui sortait d'la Maison Nouvelle... J'l'accoste et lui dis aussitôt : Mon p'tit mignon, Mon p'tit trognon, J'suis bon enfant, V'nez un instant ! {Refrain :} Quand j'suis un' modiste, Rien ne me résiste Marchant, courant, trottinant, Lorgnant derrière et devant, Je lui dis : Ma belle, Ne sois pas cruelle, Et tu verras, mon p'tit chat, Que tu n't'embêt'ras pas. J' lui murmur' : Venez, ma poulette, Je vous offre l'apéritif Dans un cabaret, tout c'qu'y a d'chouette, Où l'on ne r'çoit que le high-lif'. Alors nous allons chez Lisbonne, À son Casino des pip'lets... Il s'écri' : Tu nous la f...iche bonne ! V'là qu't'apport's un manche à balai. Comme ell' s'fâchait, J'dis : Mon poulet, Allons-nous-en Au restaurant. {au Refrain} Alors j'lui soupir' : Mon bel ange, Viens avec moi, je vais t'emm'ner Dans un restaurant où l'on mange Des mets, des plats perfectionnés. Nous allons aux Cent mill' marmites... Le patron, lorgnant ma Vénus, Lui dit : J'vous r'merci' d'votr' visite, Ça nous f'ra un' marmit' de plus. Comme ell' s'fâchait, J'dis : Mon poulet, Allons-nous-en Dans un beuglant. {au Refrain} Je l'emmèn' dans un grand théâtre ; Y avait plus d'fauteuils au bureau. Je prends deux plac's d'amphithéâtre Au grand théâtre Bobino. Mais, au milieu d'un' scèn' de drame Où le fils retrouv' son aïeul, Comm' la p'tit' pleurait à fendr' l'âme, Un' pomm' cuit' vient lui boucher l’œil. Comme ell' s'fâchait, J'dis : Mon poulet, Allons-nous-en Dans mon log'ment. {au Refrain} J' la conduis dans ma garçonnière, Au septièm', dans la rue Mouff'tard ; En arrivant, j' lui dis : Ma chère, Tu vas voir, ça s'ra rigolard. Tu peux t'asseoir, t'mettre à ton aise, J' vas t'montrer qu'on peut s'amuser... Mais subit'ment pris d'un malaise, Ma foi, j'n'ai rien pu lui montrer. Comme ell' s'fâchait, J'dis : Y a rien d'fait ; Mon gros lapin, Tu r'pass'ras d'main. {au Refrain} -------------------- Charlus : En amour, je suis spécialiste, Je ne suis pas n'importe qui, Moi, je n' chass' que la modiste, Cette vaille au plumage exquis. Ainsi, l'autr' jour, près d' la Mad'leine Je vis, sortant de chez Giraud Un trottin aux charmes de sirène J'l'accoste et lui dis aussitôt : Mon p'tit mignon, Mon p'tit trognon, J'suis bon enfant, V'nez un instant ! {Refrain :} Quand j'suis un' modiste, Rien ne me résiste Marchant, courant, trottinant, Lorgnant derrière et devant, Je lui dis : Ma belle, Ne sois pas cruelle, Et tu verras, mon p'tit rat, Que tu n't'embêt'ras pas. Alors j'lui soupir' : Mon bel ange, Viens avec moi, je vais t'emm'ner Dans un restaurant où l'on mange Des mets, des plats confectionnés. Nous allons aux Cent mill' marmites... Le patron, lorgnant ma Vénus, Lui dit : J'vous r'merci' d'votr' visite, Ça nous f'ra un' marmit' de plus. Comme ell' s'fâchait, J'dis : Mon poulet, Allons-nous-en Dans un beuglant. {au Refrain} Je l'emmèn' dans un grand théâtre ; Y avait plus d'fauteuils au bureau. Je prends deux plac's d'amphithéâtre Au grand théâtre Bobino. Mais, au milieu d'un' scèn' de drame Où le fils retrouv' son aïeul, Comm' la p'tit' pleurait à fendre l'âme, Un' pomm' cuit' vient lui boucher l’œil. Comme ell' s'fâchait, J'dis : Mon poulet, Allons-nous-en Dans mon log'ment. {au Refrain} J' la conduis dans ma garçonnière, Au septièm', dans la rue Mouff'tard ; En arrivant, j' lui dis : Ma chère, Tu vas voir, ça s'ra rigouillard. Tu peux t'asseoir, t'mettre à ton aise, J' vas t'montrer qu'on peut s'amuser... Mais subit'ment pris d'un malaise, Ma foi, j'ai rien pu lui montrer. Comme ell' s'fâchait, J'dis : Y a rien d'fait ; Mon gros lapin, Tu r'pass'ras d'main. {au Refrain}