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46 résultats trouvés
Titre : | Oui, mais c'est la mode ! |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Guindani, Charles ; Doubis, Pierre |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 2774 |
Numéro de catalogue : | 1219 |
Numéro de matrice : | 95293-RA |
Inscriptions complémentaires : | 9-5-14 |
Date de l'enregistrement : | 1913-05-xx |
Instruments : | chant homme, orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 91 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 22-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. La mode vestimentaire en 1913 : le corset, les escarpins, le plumet au chapeau, la grosse voilette |
Texte du contenu : | Oui, mais c'est la mode !
Création : Amelet (1913) - Reprises : Rosel au Petit Casino, Deriane aux Ambassadeurs, Danvers au Concert Mayol, Charlus au Kursaal, Elvell à la Scala, Alibert à l’Étoile Polaire, Jane d’Orsay à la Gaîté Montparnasse, Delinal au Casino de Montmartre, Marius Reybas à Bobino, Pol-Rial à Ba-Ta-Clan Paroles : Amelet - Musique : Charles Guindani, Pierre Doubis- Editeur : Répertoire Amelet, Paris (1913) Les femmes, maintenant, ont un chic épatant Un cachet merveilleux, une grâce incomparable Leurs jolis petits pieds dans de mignons souliers Sont tell'ment comprimés qu' c'est à peine supportable À chaque pas qu'elles font On dirait qu'elles vont Su' l' trottoir faire un plongeon C'est l' soulier haut talonné des élégantes Et ça les gante D' façon charmante C'est l' soulier du pied coquet, la p'tite pointure Qui les torture Et savez-vous c' que ça fait ? Des cors, des ampoules Pauv' petites poules Comme on les plaint ! Ah ! c'est malcommode Mais c'est la mode Et ça leur va bien Très bien ! Elles portent des fourreaux, des gouttières, des tuyaux En jersey de soie rose dans lesquels elles se tassent Les seins sont superflus, l' derrière ne s' porte plus Alors, en tirant d'ssus, elles brident tout c' qui dépasse Les hommes qui s' grisaient D' leurs puissants attraits Ne caressent plus qu' des bourrelets C'est l' corset, l' grand corset droit d' la femme du monde Plus d' forme ronde Faut qu' tout ça fonde C'est l' corset, l' fameux corset qui les boudine Les ratatine Et savez-vous c' que ça fait ? Des saucissons roses Qui s'ankylosent Comme on les plaint ! Ah ! c'est malcommode Mais c'est la mode Et ça leur va bien Très bien ! Quand on les voit passer, elles peuvent plus avancer Tant elles sont ligotées, gênées des entournures Le plumet au chapeau complète le tableau Avec la grosse voilette qui cache leurs peintures L' visage grillagé N' pouvant plus s' moucher Elles ont la morve au nez C'est l' portrait, l' portrait craché des femmes exquises Qui rivalisent Pour être bien mises Voilà le vivant portrait d' ces phénomènes Qu' sont nos mondaines Et savez-vous c' que ça fait ? Des factures, des dettes Que les hommes bêtes Paient comme des s'rins Ça les incommode Mais c'est la mode Et ça leur va bien Très bien ! |
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