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Titre :	Leurs qualités
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Doubis, Pierre ; Amelet
Interprète(s) :	Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :	Café-concert : chanson monologuée
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Pathé
Numéro de catalogue :	2311
Numéro de matrice :	47797-GR
Date de l'enregistrement :	1909-11-xx
Instruments :	chant homme, orchestre acc.
État :	Exc+++
Vitesse (tours/minute) :	86
Matériel employé au transfert :	Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	27-03-2022
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. Questions de genre. Répliques du choeur d'hommes au loin, par " oui " ou par " non ", procédé également employé dans "Affranchissons-la", "Alors y a du bon", " Vive le célibat ", " Voilà la civilisation ", "Leurs qualités", "Je n'suis pas de votre avis", " Justice et fraternité "
Texte du contenu :	Leurs qualités Paroles : Amelet - Musique : Pierre Doubis - Éditeur : Delormel (1905) Depuis longtemps on dit d' la femme Tout l' mal qu'on peut imaginer Qu'elle est jalouse, oui, c'est infâme Qu'elle ne fait que nous cocufier {Parlé :} Eh bien moi, messieurs, j' vais vous dire du bien d' la femme, oui, messieurs, la femme c'est notre ange Gabriel, obéissante et fidèle, la femme est un trésor, une mine d'or que l'homme implore et qu'il explore, il faut qu'on l'adore et qu'on la décore, quand y en a plus y en a encore. Voyons, messieurs, ai-je raison ? - Non ! Alors, c'est faux tout c' que j'ai dit ? - Oui ! Mesdames, je vous prie d'observer Qu'on n'a pas l'air de m'approuver On dit qu' sa parole est mauvaise Qu'elle bavarde toujours à tort Que sa ross'rie jamais n' s'apaise Qu'elle égratigne et qu'elle mord {Parlé :} Oh, oh ! si l'on peut dire, la femme est un minois charmant, ses dents sont comme un troupeau de brebis tondues, blanches et nues, ses lèvres qui distillent des rayons d' miel sont comme un ruban d'écarlate, sa bouche est plus parfumée que la brise du Liban, son haleine est un souffle de printemps, deux ronds d' flan, un bonbon fondant, un fromage blanc, un être bienfaisant qui ne nous d'mande jamais d'argent. Voyons, messieurs, ai-je raison ? - Non ! Alors, je suis un abruti ? - Oui ! Mesdames, j' suis forcé d'arrêter V'là qu'on commence à m'insulter Voyez, mesdames, j'ai beau tout faire Pour vous vanter j' parle de mon mieux Je me vois forcé de me taire Votre cas est trop épineux {Parlé :} Oh, oh ! y a pas, je crois qu'on n'encaiss'ra jamais les mensonges que j' viens d' débiter. Ah ! si je parlais d' l'homme, ce s'rait une autre paire de manches. L'homme... l'homme mais c'est la grâce, la force et l'élégance, c'est le lion du désert, le taureau fécond qui fond, les cornes en avant, sur les banderilles des préjugés qui le harcèlent, l'homme c'est la candeur, la fraîcheur et la chaleur, de la belle saison c'est la floraison, la régénération, la perfection, c'est de la jujube en bâton, l'homme c'est la liberté, l'égalité, la fraternité, l'humanité... l'homme ! mais c'est la justice... atchoum ! Dieu vous bénisse et vous agrandisse l'existence sans qu'il me la raccourcisse... l'homme ! mais c'est la beauté, la simplicité, la timidité, la générosité... l'homme ! mais c'est la volupté, la fidélité, la chasteté, la pur'té et la virginité. Passe-moi la rhubarbe et j' te pass'rai l' séné. Cette fois, êtes-vous d' mon avis ? Oui ! L'homme a-t-il une imperfection ? Non ! Mesdames, vous êtes, voyez-vous D' la roupie d' singe à côté d' nous