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48 résultats trouvés
Titre : | La femme honnête |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Doubis, Pierre ; Amelet |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Monologue comique |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir étiquette (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 3759 |
Numéro de matrice : | 201957-1 |
Date de l'enregistrement : | 1929 |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 80 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 29-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Condition féminine. Coquille sur l'étiquette qui indique P. Douris pour Pierre Doubis. |
Texte du contenu : | La femme honnête
Création : vraisemblablement Amelet - Paroles : Amelet - Musique : Pierre Doubis - Éditeur : Répertoire Amelet Dans les discours et dans les conférences Lorsque l'on met les femmes au pilori La d'mi-mondaine a toutes les préférences Ainsi qu' la femme qui trompe son mari Seule la femme honnête est toujours épargnée Par la pointe des conférenciers Voici ce que j'en pense Sans animosité D'abord, qu'est-c' qu'une femme honnête ? C'est une femme qui jouit d'une réputation parfaite Une idole sacrée, respectée, un ange bouffi Devant l'quel tout l' reste n'est qu' de la roupie - As-tu fini Ugénie, que j't'essuie - Je vais la démasquer Tout en évitant de l'offusquer Vous n'ignorez pas qu'abattu par la souffrance L'homme aujourd'hui est continuell'ment agité Excité, énervé, poussé à bout Capable du plus mauvais coup Mais qui l'a mis dans cet état, mesdames, le savez-vous ? C'est vous ! Avec vos jupes qui vous plaquent sur la chair Vos nichons qui prennent l'air Vos énormes derrières Que font ressortir vos toilettes indécentes C'est vous qui j'tez dans nos veines le poison qui nous tourmente ! Et l'on n'a pas fait deux pas dans la rue Que c'est vingt, cinquante, cent poupées joufflues Qui s' présentent à notre vue La première nous fait jurer qu'il n'y a qu' la brune au regard pervers Pour nous mettre la tête à l'envers La seconde qu'il n'y a qu' la blonde aux yeux bleus Pour nous faire voir des plafonds lumineux La troisième qu'il n'y a qu' la rousse avec des bandeaux Pour nous mettre à l'agonie en trois coups d' cuiller à pot Et l'on voudrait avoir cent pieds Pour vous suivre d' tous les côtés Cent doigts pour vous pincer toutes au même endroit Cent bouches pour mordre vos lèvres farouches Cent langues pour vous dire en même temps : Acceptez ces pendants Et l'on voudrait en avoir cent paires À vous mettre… aux oreilles avec cent solitaires Ah ! ah ! mesdames, en vous admirant Nous souffrons comme des mendiants Qui se serrent d'un cran En r'gardant à la vitrine d'un rôtisseur La volaille qu'est à l'intérieur Eh bien, savez-vous c' que j' f'rais si j'étais l' gouvernement ? Je décrét'rais que les femmes doivent se vêtir plus décemment Ou alors, quand un homme dans la rue serait trop ému Par les charmes d'une passante affriolante Il n'aurait qu'à s'adresser au premier sergent d' ville venu Et l'agent prév'nu devrait déclarer à la délinquante Que nonobstant ses formes subséquentes Pour éviter à un contribuable Des attouchements regrettables Elle doit accorder à ce citoyen Un quart d'heure d'entretien Et si elle ne veut pas s'exécuter D'excitation à la débauche elle sera inculpée Si au contraire elle consent L'agent délivrera à la dame immédiat'ment Un certificat authentique De dévouement au bien public Au dixième elle aura les palmes académiques Et quand elle en aura cent, pas davantage On lui donn'ra la médaille de sauv'tage Et voilà comme nous sommes Nous autres. |
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