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48 résultats trouvés
Titre : | Le nouveau café-concert - pièce à deux personnages |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Doubis, Pierre ; Amelet |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] ; Lyverne, Mlle |
Genre : | Scène descriptive |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 2758 |
Numéro de catalogue : | 621 |
Numéro de matrice : | 83153-ER |
Inscriptions complémentaires : | 20-8-12 |
Date de l'enregistrement : | 1911-1912 |
Instruments : | Saynète homme et femme, orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 88 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 29-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Dialogue : Charlus prend ici le rôle d'un directeur qui veut pour rénover le café-concert, et en chasser toute grivoiserie. Meilleur état que sur le disque 35cm. |
Texte du contenu : | Le nouveau café-concert
Création : René Danvers (1912 chez Mayol) - reprise : Charlus et Mlle Lyverne Paroles : Amelet - Musique : P. Doubis - Éditeur : Amelet, Paris [1912] - Monsieur l' directeur, s'il vous plaît - C'est moi, mon enfant, que désirez-vous ? - Je désire un engagement - Quel est votre genre ? - Chanteuse légère - Oh ! pas d' légèr'té chez moi, mad'moiselle, pas d' grivois'rie, pas d' sous-entendu. J' veux rénover l' café-concret. Je sais qu' j'aurai du mal tell'ment les artistes sont habitués à dire des sal'tés, c'est mon idée, ils y viendront. Je suis décidé s'il le faut à leur enfoncer ça dans la tête à grands coups d' pied dans l' derrière. Vous m'avez compris ? je veux des chansons propres, honnêtes, pour un public honnête. - Justement, monsieur l' directeur, j'ai un répertoire où vous n' trouv'rez aucun propos grivois. - Ça n' suffit pas d' le dire, il faut qu' je vous entende. Allez-y. - Je commence : L'air des plumes - Je vous ai dit qu' je voulais pas d' choses légères donc pas d' plumes - Ah ? alors je vais vous chanter : L'amour sur sa tige - Non, mad'moiselle, pas d'amour grivois par conséquent pas d' tige. - Eh bien, voulez-vous une paysann'rie : Elle aimait les prunes ? - Hé, dit's-moi, ma p'tite, est-c' qu'elle ne pourrait pas aimer autre chose que des prunes ? - Oh ! l'auteur a mis des prunes, c'est pour rimer avec la lune. - Ce n'est pas assez des prunes, faut encor que vous m' sortiez la lune ! Oh, non, non, non, non, pas d' ça ! À une autre. - Que pensez-vous d' celle-ci : Les blancs flocons ? - Ça peut aller, seulement n'appuyez pas trop sur la dernière syllabe. - Les blancs flocons... - À la bonne heure ! - {Chanté :} Lorsque tombent les flocons blancs Les malheureux s'en vont tremblants Rêvant de chaudes maisons closes - Oh ! ar... arrêtez, arrêtez ! ça... ça m' suffit ! Pas d' maison close, mais un enfant de trois ans rougirait, en entendant ça. À une autre. - La rose. - Je vous vois v'nir : la rose, le bouton, la feuille... - Oh, mais ! monsieur l' directeur, je vous assure que vous n'y êtes pas. Écoutez plutôt : - Ouais, nous allons voir - {Chanté :} La rose est la reine des fleurs La jeune fille est une rose C'est très souvent avec des fleurs Qu'on arrose - La femme qu'on arrose ! mais est-c' que vous m' prenez pour un imbécile ? vous croyez qu' je n' comprends pas c' que vous voulez dire ? Jamais je n' laiss'rai chanter ça. À une autre. - La bague au doigt Ah ! C'est du propre. Chantez, j' veux voir jusqu'où vous irez. - Lucas, un jour, en tapinois Fit cadeau à sa p'tite cousine D'une bague pour mettre à son doigt Dans un écrin de mousseline - Ah ! ben, écoutez, si vous vous foutez d' moi, dit's-le tout d' suite. Le doigt, on sait c' que c'est, et la bague et l'écrin et surtout la mouss'line - Mais, monsieur, la mouss'line, c'est pour la rime. - Non, mad'moiselle, c'est pour la cochonn'rie. Allons, je vous en trouv'rai, moi, des chansons. Vous êtes jolie fille, nous nous entendrons. Déshabillez-vous et v'nez signer votre engag'ment dans ma chambre à coucher - Oh ! oh ! mais, monsieur, pour qui m' prenez-vous ? - Comment ! vous r'fusez ? eh bien, fichez-moi l' camp ! votre répertoire est trop dégoûtant ! {Chanté :} Avec du temps, que l'on patiente ! Vous verrez que l'on arriv'ra À n' faire que des chansons décentes L' café-concert a besoin d' ça ! |
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