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Titre :Ma cuisinière
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Doubis, Pierre ; Jeunil
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Monologue comique
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :26 cm saphir étiquette (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Disque Henry
Numéro de double-face :H-317
Numéro de catalogue :H317A
Instruments :Déclamation, diction, monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :75
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :05-04-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Grivois, antisémite, médecine : pointes de feu (thermocautère, bistouri électrique) apaches, merlans, souteneurs, proxénétisme
Texte du contenu :Ma cuisinière

Version Blond'hin :

Je suis simple, chacun son goût
Moi, j'aime l'amour et le ragoût
Aussi j'ai d'puis l'année dernière
Une bonne amie qui est cuisinière

{Parlé :}
Cette femme-là, c'est l' symbole de la gourderie. Ainsi, quand j'ai fait sa connaissance, elle voulait se marier avec un curé pour avoir des enfants d' chœur. Peut-on être bête à ce point, voyons.
Comme elle était sans place, je l'ai amenée au bureau de plac'ment, on lui demande : Quel âge avez-vous ? Elle répond : Vingt-quatre ans – Depuis combien de temps servez-vous ? - Depuis six ans, qu'elle répond, j'ai commencé à servir à dix-huit ans et j'ai bien fait d' m'y prendre de bonne heure car si j'avais commencé à vingt-quatre ans, j'en aurais trente aujourd'hui.
Puis elle me glisse dans le tuyau de l'oreille en me montrant une pancarte : Hé, allons-nous-en d'ici, vois cet écrit : On demande des domestiques des deux sexes et j' n'en ai qu'un.
Elle a fini par trouver une place chez un marchand de lorgnettes, un Israélite. Un jour, son patron lui dit : Vous savez, c'est demain que nous faisons subir à mon nouveau-né l'opération ordonnée par notre religion, soyez discrète, ne dites rien à personne. Elle répond : Soyez tranquille, allez, c'est pas moi qui mang'rai l' morceau.
Une autre fois, elle réplique à sa patronne qui lui commande d'entrer dans l' poulailler pour prendre une volaille : Ah non ! madame, je n' veux pas m'exposer, vous avez un coq qui est très amoureux et comme j'ai la bouche en chose de poule, j'ai peur qu'il s'en aperçoive et qu'il me saute dessus.
Ou encore elle entre dans la chambre de madame en criant : Oh ! comme ça sent le cochon grillé ! Justement, on était en train de faire des pointes de feu à la patronne.
À table, si on lui dit d'apporter des pommes de terre en robe de chambre, elle enfile la robe de chambre du patron pour servir, si on lui dit de mettre le p'tit salé dans l' buffet, elle y fourre le nouveau-né, si on lui dit de mettre un morceau d' culotte dans l' pot-au-feu, elle y met un vieux morceau de pantalon !
Enfin elle avait un jour de sortie et j' la r'conduisais à sa place lorsque passant sur les boul'vards extérieurs elle voit une réunion de messieurs à grandes casquettes. Elle me demande : Qu'est-c' que c'est qu' ça ? Je lui réponds : Fais pas attention, c'est des merlans. Le lendemain, sa patronne lui dit : Pour déjeuner, vous irez chercher des merlans. Elle va sur le boul'vard, amène les messieurs à grandes casquettes, les enferme dans la cuisine et va dire à la patronne : Madame, les merlans sont là. C'est bien, qu'elle répond la patronne, vous allez leur couper la tête, la nageoire et vous les f'rez griller sur le grill. À compter si les merlans ont foutu l' camp rapid'ment !

Oh ! elle est vraiment bête à claquer
C'en est trop, je vais la plaquer

- - -


Version Charlus :

Je suis simple, chacun son goût
Moi, j'aime l'amour et le ragoût
Aussi j'ai d'puis l'année dernière
Une bonne amie qu'est cuisinière

{Parlé :}
Cette femme-là, mesdames et messieurs, c'est l' symbole de la gourd'rie. Ainsi, quand j' l'ai connue, elle voulait épouser un curé pour avoir des enfants d' chœur.
Comme elle était sans place, je l'amène au bureau d' plac'ment, on lui d'mande : Quel âge avez-vous, mad'moiselle ? Elle répond : Vingt-quatre ans, monsieur – Ah, très bien. Depuis combien de temps servez-vous ? - Depuis six ans, monsieur, j'ai commencé à servir à dix-huit ans et j'ai bien fait d' m'y prendre de bonne heure car aujourd'hui j'aurai vingt-quatre ans, vous pensez si j'allais m' poster.
Puis elle me glisse dans l' tuyau d' l'oreille en me montrant une pancarte : Dis donc, allons-nous-en d'ici, tu vois c' qu'il y a d'écrit : On demande des domestiques des deux sexes et j' n'en ai qu'un. Croyez-vous qu'elle a une poch'té !
Elle finit par trouver une place chez un marchand de lorgnettes, un Israélite. Un jour, son patron lui dit : Vous savez, ma fille, que c'est demain que nous faisons subir à notre nouveau-né l'opération ordonnée par notre religion, soyez discrète, ne le dites à personne. Elle répond : Oh ! oh ! soyez tranquille, monsieur, ce n'est pas moi qui mang'rai l' morceau.
Une autre fois, elle réplique à la patronne qui lui commandait d'entrer dans l' poulailler pour prendre une volaille : Ah non ! madame, ah, je n' f'rai jamais ça, je n' veux pas m'exposer, vous avez un coq qu'est très amoureux et comme j'ai la bouche en... chose de poule, j'ai peur qu'il s'en aperçoive. Qu'est-c' que vous pensez d' ça ?
Ou encore elle entre dans la chambre de madame en criant : Oh ! oh là là là là, comme ça sent l' cochon grillé ici ! Juste en c' moment on était en train de faire des pointes de feu à la patronne. Vous pensez la gueule qu'elle a fait !
À table, si on lui dit d'apporter les pommes de terre en robe de chambre, elle enfile la robe de chambre du patron pour servir, si on lui dit de mettre le p'tit salé dans l' buffet, elle y fourre le nouveau-né, si on lui dit de mettre un morceau de culotte dans l' pot-au-feu, elle y met un vieux fond d' pantalon !
Enfin elle avait un jour de sortie et j' la r'conduisais à sa place lorsqu'en passant sur les boul'vards extérieurs elle voit une réunion de messieurs à rouflaquettes. Elle me d'mande : Qu'est-c' que c'est qu' ces gens-là ? Je lui réponds : Fais pas attention, c'est des merlans. Le lend'main, sa patronne lui dit : Pour déjeuner, ma fille, vous irez chercher des merlans. Elle va sur le boul'vard, amène les messieurs à rouflaquettes, les enferme dans la cuisine et va dire à la patronne : Madame, les merlans sont là. Bien, lui dit madame, vous allez leur couper la tête et la nageoire et vous les f'rez cuire sur le grill.

Elle est vraiment bête à claquer
C'en est trop, je vais la plaquer


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