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Titre : | Les Burgraves : imitation de Silvain, par Jacques de Féraudy |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Hugo, Victor |
Interprète(s) : | de Féraudy, Jacques |
Genre : | Diction : théâtre |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | 111286 |
Date de l'enregistrement : | 1912 |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 2.0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat |
Date du transfert : | 26-11-2015 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Coll. MMP, Médiathèque musicale de Paris, fonds Jean-Marie Poilvé, ressource apportée par Frédérick Sully |
Texte du contenu : | Les Burgraves
Imitation d'Eugène Silvain par Jacques de Féraudy Acte II scène V L'empereur. [...] Vous ! — comme des chacals et comme des orfraies, Cachés dans les taillis et dans les oseraies, Vils, muets, accroupis, un poignard à la main, Dans quelque mare immonde au bord du grand chemin, D'un chien qui peut passer redoutant les morsures, Vous épiez le soir, près des routes peu sûres, Le pas d'un voyageur, le grelot d'un mulet ; Vous êtes cent pour prendre un pauvre homme au collet, Le coup fait, vous fuyez en hâte à vos repaires. Et vous osez parler de vos pères ! —Vos pères, Hardis parmi les forts, grands parmi les meilleurs, Etaient des conquérants ; vous êtes des voleurs ! [Les burgraves baissent la tête avec une sombre expression d'abattement, d'indignation et d'épouvante. Il poursuit.] Si vous aviez des cœurs, si vous aviez des âmes, On vous dirait : Vraiment, vous êtes trop infâmes ! [...] Ah ! vous n'attendiez point ce réveil, n'est-ce pas ? Vous chantiez, verre en main, l'amour, les longs repas, Vous poussiez de grands cris et vous étiez en joies; Vous enfonciez gaîment vos ongles dans vos proies ; Vous déchiriez mon peuple, hélas! qui m'est si cher, Et vous vous partagiez les lambeaux de sa chair! Tout à coup. tout à coup dans l'antre inaccessible, Le vengeur indigné, frissonnant et terrible. Apparaît; l'empereur met le pied sur vos tours, Et l'aigle vient s'abattre au milieu des vautours ! [...] |
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