Recherche avancéeRecherche tout champNouvelle recherche Page d'accueil  

   
Titre :
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :
Interprète(s) :
Genre :
Année d'enregistrement :
Instruments :
Marque de fabrique, label :
Format :
   
Retour au tableau des résultats

442 résultats trouvés

Précédent 1 50 51 101 151 201 251 301 351 401 442 Suite droite

 
Titre :Faust ; air des bijoux : ah ! je ris de me voir si belle
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Gounod, Charles
Interprète(s) :Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Genre :Opéra
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Lioret n°3 (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Lioret
Date de l'enregistrement :1895-1900
Instruments :a cappella
Couleur de la pâte :Celluloïd blanc
État :tbon, saute
Vitesse (tours/minute) :118
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :06-02-2002
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos la thèse d'Henri Chamoux La diffusion de l’enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Étiquette bleue
Texte du contenu :Faust, Acte III, n°9

Air des bjoux

Les grands seigneurs ont seuls des airs si résolus,
Avec cette douceur !

(Elle range le rouet)

Allons, n'y pensons plus !
Cher Valentin ! si Dieu m'écoute,
Je te reverrai !
Me voilà toute seule !

(Remarquant les fleurs)

Un bouquet... C'est de Siebel, sans doute !
Pauvre garçon !

(Elle voit le coffret de bijoux)

Que vois-je là ?
D'où ce riche coffret peut-il venir ?
Je n'ose y toucher et pourtant...
Voici la clef je crois !...
Si je l'ouvrais !... ma main tremble !... Pourquoi ?
Je ne fais, en l'ouvrant, rien de mal, je suppose !

(Elle ouvre le couvercle)

O Dieu ! que de bijoux !
Est-ce un rêve charmant qui m'éblouit,
Ou si je veille ?
Mes yeux n'ont jamais vu
De richesse pareille !

(Elle pose l'écrin et s'agenouille pour regardes les bijoux. Elle prend les pendants d'oreilles)

Si j'osais seulement
Me parer un moment
De ces pendants d'oreilles !...
Ah ! Voici justement,
Au fond de la cassette,
Un miroir ! Comment n'être pas coquette ?...



L'Air des Bijoux

MARGUERITE

(Elle met les pendants d'oreilles et se regarde dans le miroir)

Ah ! je ris de me voir
Si belle en ce miroir...
Est-ce toi, Marguerite, est-ce toi ?
Réponds-moi... réponds-moi vite !
Non ! non ! ce n'est plus toi !... non... non
Ce n'est plus ton visage ;
C'est la fille d'un roi...
Ce n'est plus toi...
C'est la fille d'un roi
Qu'on salue au passage !
Ah ! s'il était ici !
S'il me voyait ainsi !
Comme une demoiselle
Il me trouverait belle...
Comme une demoiselle
Il me trouverait belle...

(Elle retourne vers le coffret à bijoux)

Achevons la métamorphose.
Il me tarde encor d'essayer
Le bracelet et le collier !

(Elle met le bracelet ainsi que le collier de perles)

Dieu ! c'est comme une main,
Qui sur mon bras se pose !
Ah! je ris de me voir si belle en ce miroir !...
Est-ce toi, Marguerite, est-ce toi ?
Réponds-moi... réponds-moi,
Réponds, réponds. Réponds vite !
Ah ! s'il était ici !
S'il me voyait ainsi,
Comme une demoiselle
Il me trouverait belle...
Marguerite, ce n'est plus toi
Ce n'est plus ton visage !
Non ! c'est la fille d'un roi
Qu'on salue au passage.


http://www.premiumorange.com/archives-autran/archives/repertoire_lyrique/operas/faust.html

Aucun autre transfert audio du même document, aucune face associée

Permalien : http://www.phonobase.org/1903.html

  Recherche avancéeRecherche tout champNouvelle recherche Page d'accueil