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Paroles : Milo de Meyer – Musique : Théodore Poret - Éditeur : Patay (1894) – Sous-titré Historiette gauloise
Texte de la partition
Un bûcheron, l'histoire est neuve
Voulant tâter du conjungo,
Fixa son choix sur une veuve ;
Puis il l'épousa tout de go.
C'était une grasse commère
Friande du plaisir d'amour
Et lui, faut que je l'énumère
Aimait beaucoup le calembour. (bis)
Deux jours après leur mariage,
Afin d'rattraper l'temps perdu,
Le bûcheron, plein de courage,
Dans la forêt besognait dru.
Il tapait de grands coups de hache
Pour fendre un tronc par les deux bouts
Et pour que tôt ça se détache
Il faisait : Han ! à tous les coups (bis)
Sa femme qui le r'gardait faire,
Tout en lui servant son fricot
Lui d'manda : Pourquoi donc faire
Geins-tu ce han, mon p'tit fagot ?
Ah ! ça, vois-tu, ma p'tite écorce,
Fit le bûcheron d'un ton fervent,
C'est qu'ce han-là m'donne de la force
Et qu' mon coup entre plus avant (bis)
Or, il advint qu'à la nuit close,
Quand nos époux furent chez eux,
La femme – marquant une pause
Au beau milieu de certains jeux -
Fit, de sa voix la plus jolie
Mais brûlante comme un volcan :
Mon gros fagot, je t'en supplie
Fais-moi han, dis-moi donc han ! (bis)
Le bûcheron, d'humeur joyeuse,
Vit l'moyen d'faire un calembour,
Il répliqua d'une voix rieuse :
Petite écorce, ô mon amour,
C'est pas la peine de l'entreprendre,
Ce serait han et temps perdu,
Car mon désir n'est pas de l'fendre :
J'trouv' qu'il est bien assez fendu ! (bis)