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Titre :	La marquise Taupin
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Vargues, Félicien
Interprète(s) :	Bravo
Genre :	Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Odeon International talking machine Co.m.b.H.
Numéro de catalogue :	33256
Numéro de matrice :	33256
Date de l'enregistrement :	1904
Instruments :	orchestre acc.
État :	abon, rayé, monter
Vitesse (tours/minute) :	88,5
Matériel employé au transfert :	Stanton 150, SME-Clément, pointe 3,2ET sur Shure M44, Elberg MD12 : courbe flat
Date du transfert :	04-05-2020
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :	La marquise Taupin Chanté par Delmarre (1902), Bravo, Lucien Wogue Paroles : Léon Garnier, Arnoult - Musique : Félicien Vargues - Éditeur : F. Vargues, Paris (1900) Ayant loué pour être plus rupin Un habit noir plein d'élégance Au bal de la marquise Taupin Je m' présentai avec prestance Quand les comtes, les ducs, les marquis furent là Les violons s'accordèrent et le bal commença - Oh ! marquise, voulez-vous m' permettre d' vous offrir cette petite polka ? - Oh ! monsieur, parfait'ment ! Un, deux, trois Un, deux, trois Marquise, que je lui dis, j'envie Le sort d' vos maris fortunés Qui mènent une joyeuse vie Ils sont titrés et blasonnés Nos maris, m' répond la marquise Mènent certain'ment une vie exquise Mais leurs titres, leurs blasons, leurs écus Ne les empêchent pas d'être cocus ! - Oh ! marquise, vous savez, ce sont des choses qui arrivent à tout l' monde. Ainsi, moi, en c' moment, je suis cocu sûr'ment. Un, deux, trois Un, deux, trois Vive le grand monde, que je m'écrie Car à Bullier, bal indécent Les femmes du peuple, sans pruderie Font voir leurs mollets en dansant Dans nos bals, répond la marquise La femme décoll'tée, chose exquise N' montre pas ses mollets folichons Seul'ment elle fait voir ses nichons - Eh bien, marquise, si j'en crois mes yeux, vous en avez une bien belle paire Un, deux, trois Un, deux, trois - Hou ! vous m' montez sur le pied ! Faites donc attention ! - J' vous d'mande pardon, marquise Un, deux, trois Un, deux, trois Oh ! dis-je, quelle noble et belle soirée ! Voyez la maîtresse d' la maison Est honnête, élégante, titrée Elle fait honneur à son blason Ça, c'est vrai, m' répond la marquise Seul'ment, fit-elle d'une voix exquise Quand vient la veille de son loyer Pour un louis, on peut s' la payer - Ben, vous savez, marquise, un louis c'est un peu cher. Moi, j' mets général'ment vingt-cinq sous, et encore ! Un, deux, trois Un, deux, trois Mais voilà qu' la polka s' termine Marquise, lui dis-je en m'arrêtant Vous êtes noble comme la blanche hermine Je meurs d' regret en vous quittant Oh ! fit ma respectable marquise Avec sa voix la plus exquise Ça n'est pas trop tôt qu' vous m' lâchiez Car y a deux heures qu' vous m' faites suer - Oh ! bien, marquise, vous savez, c'est pas poli - Oh ! ça, …