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Title :La mort du Christ
Composers and/or lyricists :Gay, Delphine
Performers :Duparc
Content type :Discours de circonstance
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Recording medium :Cylindre
Format :Concert - Stentor (enregistrement acoustique)
Recording location :Paris, France
Manufacturer, label :Pathé
Catalogue number :2810
Recording date :1899-1900
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Condition :Exc+, rough start
Speed (rpm) :120
Tools used for data transfer :Archéophone, pointe Pathé sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat
Transfer date :2021-03-22
Comments :Texte du contenu ci-dessous. Duparc déclame ici en anonyme. Antisémite, peuple déicide ; Ce poème n'est pas de Lamartine, mais de Delphine Gay [Madame Émile de Girardin]
Text or lyrics :Ce texte n'est pas de Lamartine, comme annoncé sur le cylindre, mais de Delphine Gay [Madame Émile de Girardin].

La mort du Christ

Jour de calamité, oh ! remords éternel !
Comme un vil imposteur, entre deux criminels
Sur la honteuse croix les Hébreux l'étendirent,
Et du sang de Jésus les flots se répandirent :
La tache de ce sang sur leur front s'imprima ;
Dès lors des nations la haine s'alluma,
Et tous rejetant cette race perfide,
Pour elle ont inventé le nom de déicide.

À peine d'Israël le crime est accompli
Que la foudre a grondé, la terre a tressailli
Avant l'heure du soir, de profondes ténèbres
Couvrent de Josaphat les monuments funèbres.
Les gardiens du supplice, alors saisis d'effroi,
Proclament le Messie et confessent la foi,
Et soudain, abjurant leur fureur insensée,
Adorent à genoux la croix qu'ils ont dressée !
Tout s'émeut : chaque objet emprunte un sentiment
Pour dire à l'univers ce saint événement :
Le temple sent mouvoir sa base de porphyre,
Du dôme jusqu'au pied son voile se déchire.
Les vents impétueux se croisant dans les airs,
Font voler vers Sion la poudre des déserts.
Les nuages surpris paraissent dans leur course,
Le fleuve épouvanté remonte vers sa source.
De leurs linceuls vieillis écartant les lambeaux,
Les morts ressuscités sortent de leurs tombeaux ;
Le soleil s'obscurcit, les montagnes se fendent,
D'eux-mêmes dans l'enfer les tourmentes se suspendent.

[Les démons à leur tour connaissent la terreur ;
Sur son trône ébranlé, Satan plein de fureur
Du serpent favori voit la tête écrasée,
La chaîne de la mort entre ses mains brisée ;]

En vain de ses sujets il réclame l'appui ;
Les captifs rachetés s'échappent malgré lui.
Faisant taire leur chant, les célestes cohortes,
Du royaume éternel ouvrent déjà les portes ;
Vers les cieux attentifs un cri s'est élevé...
L'âme du Dieu s'exhale... et le monde est sauvé !

Delphine Gay [Madame Émile de Girardin]
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De ce poème,on trouve la version la plus fidèle au contenu du cylindre,
aux pages 1111 et 1112 de l'Encyclopédie Théologique, 3e et dernière série, tome 62, p. 1111 (1865).

Texte identique dans : Leçons françaises de littérature et de morale, par MM. Noël et De La Place ; nouvelle édition plus complète que toutes celles publiées jusqu'à ce jour, contenant un choix d'articles extraits des meilleurs autreurs français, et enreichie d'un grand nombre de notes explicatives. Bruxelles, Meline, Cans et compagnie, libraires-éditeurs. 1848.

Une version différente du texte avait été publiée antérieurement, dans l'édition 1841 du même ouvrage. Enfin, dans Poésies complètes de Mme Émile de Girardin, Michel Lévy frères, Paris, 1865, p. 54, on trouve une version encore différente, datée de 1827.







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