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Titre : | Le cocher poli | ||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Guetteville, Louis ; Garnier, Léon | ||
Interprète(s) : | Bravo | ||
Genre : | Monologue comique | ||
Fichier audio : | Audio indisponible ou disponible sous conditions | ||
Photo(s) : | |||
Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 17 cm aiguille (enregistrement acoustique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | Zonophone international Company | ||
Numéro de catalogue : | 12124 | ||
Date de l'enregistrement : | 1903 | ||
Instruments : | Déclamation, diction, monologue | ||
État : | Exc++ | ||
Vitesse (tours/minute) : | 88,5 | ||
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 2,5ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss | ||
Date du transfert : | 24-09-2023 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. | ||
Texte du contenu : | Le cocher poli
Création : Bourgès (1894 à la Scala) et Chambot (1894 à Ba-ta-clan) - reprises : Brunet, Bravo, Mosnier Paroles : Léon Garnier - Musique : Louis Guetteville - Éditeur : R. Pitau, Paris (1894) Hé ! parfait'ment que j' suis galant avec les clientes et poli avec les bourgeois. Ainsi, à c' matin, j' conduis un espèce de rastaquouère de la Mad'leine à l'Opéra, c't espèce de crétin m' fout vingt ronds d' pourboire, oh la la ! J'aurais pu l'app'ler purotin, râleux, sans-l'-rond, … mais j' suis trop poli pour ça, je m' suis contenté de l' traiter d' raclure et d'y balancer ma chique su' l' tournant d' la caf'tière. Un peu plus loin, je suis accosté par eune gigolette et un vieux bibasson, la jeune dame me crie : Cocher ! au bois, et au pas ! Alors, comme elle grimpait dans mon berlingot, moi, toujours régence, hé, j'y dis : Prenez garde au marchepied, princesse, si votre pied glissait, vous pourriez vous casser la gueule. Enfin, nous v'là partis à la cascade. En route, je chantais : Mon fiacre allait trottinant cahin-caha, hue dia, hop là ! puis une voix m' disait : Léon, ah ! tu m' fais mal, ôte ton lorgnon, oh la la ! Cocher, arrêtez ! me crie l' vieux et puis i' m' fout vingt ronds d' pourboire et puis eune pièce de quarante sous. Vous pensez si j'étais content. Aussi j' l'ai rapp'lé en lui disant : Dites-donc, mon prince, eh ben, y a vot' dame qu'a oublié ses faux nichons dans ma guimbarde. La môme, elle a r'pris ses deux nénés en caoutchouc sans même me dire merci. Alors moi, je la rappelle et j' l'y r'dis : Eh, dites donc, madame, vous avez encore oublié quelque chose. La p'tite grue revient et me d'mande : Comment, j 'ai encore oublié ? - T'as oublié d' me dire merci, hé, blanquette de veau ! Alors, là-d'ssus, je donne un sac de fèves à Ferdinand, mon canasson. Dix minutes après, y a un gentleman qui s'amène et qui m' dit : Dites donc, combien qu' vous m' prendrez pour me conduire rue Kumer, numéro deux. - Un louis, que j'y fais. - Oh ! ce n'est pas loin, qu'y dit - Mais si, mon vieux, ça l'est - Allons, allons, ça va bien. Alors enfin nous arrivons au Kumer, deux. Ah ! alors, y a mon client qui m' dit : Attendez-moi dix minutes. Mon ch'val, à force d'attendre, se met à roupiller. De temps en temps l'âme d'une fève s'échappait en vent coulis. Alors, moi [...] i' s' met à l'engueuler. Oh! moi, j'y dis : Dites donc, hé, respectez un peu mon ch'val, hé ! Hé ! va donc, twè ! |
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