Création : Dumoraize (1907 aux Ambassadeurs) sous le titre Le Ziphaladuplumké !
Paroles : Ambroise Girier - Musique : A. Teste, Eugène Daulnay - Éditeur : Chavat (1907)
On m'appelle le grand benêt
Parce qu'à la belle que j'aimais
J' résolus de faire un
Ziphaladuplum ziphaladuplumké
De faire un chouette compliment
En alexandrins, quelque chose de charmant
Chez ma belle, un beau matin
Je me présentai soudain
Tenant à la main ma
Ziphaladuplum ziphaladuplumké
Tenant ma pièce de vers
Et le cœur rempli de désirs pervers
J'entre d'un air ingénu
Mais j'étais tell'ment ému
Que j' sentais battre mon
Ziphaladuplum ziphaladuplumké
Que j' sentais battre mon cœur
La belle me reçut d'un p'tit air moqueur
Que me voulez-vous, monsieur ?
Mam'zelle, je viens en ce lieu
Afin d' vous glisser ma
Ziphaladuplum ziphaladuplumké
Glisser ma déclaration
Que j'ai faite en vers à votre intention
Ah ! Monsieur, vous faites des vers
Vous me surprenez, mon cher
Vite, montrez-moi votre
Ziphaladuplum ziphaladuplumké
Montrez-moi votre talent
Vous devez être un poète épatant
Je commençai mon discours :
Tendre objet de mes amours
J' vous prie de m'ouvrir votre
Ziphaladuplum ziphaladuplumké
De m'ouvrir votre attention
Écoutez mon cœur, il en dira long
Monsieur, n'allez pas plus loin
De rester seule j'ai besoin
Car vous me faites mal aux
Ziphaladuplum ziphaladuplumké
Car vous me faites mal aux nerfs
Avec votr' air gourde et vos mauvais vers
Alors, de suite je m'enfuis
Mais en m'en allant je m' dis :
Je crois qu' j'ai perdu mon
Ziphaladuplum ziphaladuplumké
Qu' j'ai perdu mon ciboulot
J' suis un pauvr' jeune homme devenu marteau !