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Title :Les oeufs d'éléphant
Performers :Boissier
Content type :Monologue comique
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Recording medium :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Recording location :Paris, France
Manufacturer, label :Pathé
Double-side number :3226
Catalogue number :2942
Matrix number :55313-GR+
Recording date :1910
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Condition :Exc++
Speed (rpm) :83,1
Tools used for data transfer :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Transfer date :2012-10-24
Comments :Texte du contenu ci-dessous. Grivois. Visite à l'Exposition coloniale de Marseille, en 1906, la première exposition coloniale organisée en France. Parmi un ensemble de disques expédiés vers 1910 dans le cadre d'un abonnement
Text or lyrics :Les oeufs d'éléphant

Figurez-vous que monsieur et madame Nazole, riches propriétaires aux environs de Barbentane, se dirent un jour : Si nous allions visiter l'exposition coloniale de Marseille ?
Ce qui fut dit fut fait et les voilà partis.
En arrivant à l'Exposition, ils visitèrent les gourbis, la danse du ventre, et cætera et cætera et cætera. En passant devant les productions coloniales, voilà madame Nazole qui s'arrête juste devant la boutique d'un marchand de noix de coco. Alors elle demande à son mari : Qu'est-ce que c'est que ça, dis, Nazole ? - Hé ! je sais pas, moi, poupoule. Mais le marchand, les ayant entendus, s'approche d'eux et leur dit : Ça, monsieur, madame, c'est des œufs d'éléphant. Tu vois, œuf ordinaire pas poilu, ça beaucoup de poils par-dessus, ça c'est très facile à couver, tu peux couver ça toi-même, tu mets ça dans ton lit, tu te couches par-dessus et, trois semaines après, les éléphants viennent.
Alors Nazole dit à sa femme : Si on en achetait une paire, dis, poupoule ? Je les couverai en rentrant à la maison.
Ils en prirent une paire pour la somme de dix francs et ils les emportèrent soigneusement dans leur panier. Ah ! ils ne perdirent pas de temps. À peine rentrés chez eux, Nazole met les œufs dans le lit, se déshabille et se couche par-dessus. Le lendemain matin, madame Nazole se lève, ouvre la fenêtre car madame Pitalugue, la voisine d'en face, lui demande : Eh bien, avez-vous fait bon voyage ? - Très bon, très bon. Ah ! nous avons rapporté quelque chose d’extraordinaire, voui, madame Pitalugue, nous avons rapporté des œufs d'éléphant. - Pas possible ! - Parfaitement ! vous pouvez monter les voir, mon mari est en train de les couver.
Alors, madame Pitalugue s'avance près du lit de monsieur Nazole… Alors, c'est vrai, monsieur Nazole, vous couvez des œufs d'éléphant ? - Hein ? ma femme vous a dit ? Eh oui, madame, nous allons avoir des petits d'éléphant dans trois semaines. - Est-ce que je ne pourrais pas les voir ? - Oh ! ça, pas possible ! il faut qu'ils restent au chaud… mais si vous voulez un peu les toucher, allez-y délicatement.
À peine madame Pitalugue eut-elle passé la main sous la couverture qu'elle pousse un cri d'effroi : Boudiou ! dit-elle, c'est bien des éléphants, je sens déjà la trompe qui sort !


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