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Title : | Réponse de l'étudiante à l'étudiant |
Composers and/or lyricists : | Nadaud, Gustave |
Performers : | Maréchal, André |
Content type : | Café-concert |
Audio file : | |
Recording medium : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Pathé |
Catalogue number : | 3459 |
Matrix number : | 17754 |
Instruments : | piano acc. |
Condition : | abon, moisi |
Speed (rpm) : | 160 |
Tools used for data transfer : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat |
Transfer date : | 2012-04-19 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Coll. Musée des arts et métiers |
Text or lyrics : | Réponse de l'étudiante à l'étudiant
Création, paroles et musique : Gustave Nadaud (1857) - Éditeur : Au Ménestrel, Paris (1857) Mon bon ami, je prends la plume Qui restait à mon vieux chapeau, Et, pour écrire ce volume, Je la taille avec ton couteau. Tu me demandes des nouvelles De nos amis… Ne sais-tu pas Que les oiseaux ont pris leurs ailes Et que je suis seule ici-bas ? L’an dernier, le jour de ta fête, Tu me menas à l’Odéon, Pour applaudir le drame honnête De tes amis Paul et Léon ; Et l’on joua la pauvre pièce Devant trois polytechniciens, Treize claqueurs, une négresse, Et puis nous deux ; tu t’en souviens ? Voilà, mon cher, l’image exacte De notre Paris si changeant ; Je demande le cinquième acte, Ou qu’on me rende mon argent ! Berthe, en ce moment, se repose Chez ses parents, dans un château ; C’est en Auvergne, je suppose : Elle a deux oncles porteurs d’eau. Clara, tu sais, celle qui boite, Cherche en Espagne le Pérou ; Angèle est sur la rive droite, Clarisse est on ne sait pas où. Ce matin, j’ai vu Marguerite ; Sur ton compte je m’alarmais ; Elle a fait une réussite ; Les cartes ne mentent jamais. Le carreau perd, le trèfle gagne ; L’as de pique est bien négligent ; Cœur… c’est un homme de campagne Qui doit m’envoyer de l’argent. Adieu, laisse là ta rivière, Ton foin, ton oncle, et pense à moi ; Si tu possèdes la chaumière, Le cœur est ici tout à toi. Ma main a besoin de la tienne ; Je fais des rêves absorbants… Si tu passes par Saint-Étienne, Apporte-moi quelques rubans. |
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