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Paroles : Théodore Aillaud - Musique : Théodore Aillaud, Gabriel Bunel - Éditeur : Édition Vocale en dépôt Aux Répertoires Réunis, Paris (1898)
Voici la main de Florinde
Une brunette de dix-huit ans
Mais cette petite dinde
Est bien rasoir par instants
Dès qu'on est en promenade
Elle prend un air maussade
Pour ne pas la voir bouder
J' suis forcé d' lui répéter :
{Refrain :}
Sois gentille avec Ferdinand
Et ce soir, ce soir, en rentrant
T'auras d' la fifi lonlu salagou paqua larirette
T'auras du fifi panpan
Ce soir t'auras du nanan
Comme elle adore les chatt'ries
J'ai toujours à la maison
Des bonbons, des sucreries
Afin d' flatter sa passion
Elle est portée sur la bouche
À part ça rien ne la touche
Pour obtenir ses faveurs
Je la prends par la douceur
{au Refrain}
Voyez comme elle est gourmande
Au restaurant d' Cupidon
De chaque plat elle demande
Toujours une deuxième portion
J'ai beau lui dire : Ma poulette
Tu m' coûtes les yeux d' la tête
Si ça continue, bientôt
J' s'rai au bout d' mon rouleau
{au Refrain}
Mais vu sa conduite infâme
J' l'ai laissée à ses gâteaux
Et j'ai z'épousé une femme
Charmante qui sort des Oiseaux
Quand je contemple sa taille
Et qu' mon œil canaille
Louche devant ses appas
J' lui dis tout bas : N' t'entête pas
{au Refrain}